Notre roadtrip dans les Pouilles se poursuit, et je vous propose de nous suivre dans une autre étape, nous menant de Lecce à Gallipoli. Arrivés assez tôt le matin à Lecce, nous sommes assez abattus par une chaleur vraiment intense, et nous traînons jusqu’au château aragonais pour une visite guidée. A posteriori je regrette de n’avoir pas passé plus de temps dans cette ville du Salento, véritable perle baroque, et j’aimerais bien y retourner pour en voir davantage ….
Je ne vous cache pas qu’on aurait volontiers fait un petit plouf dans la fontaine située à côté, surmontée de ce couple en bronze qui boit dans une demi-coquille commune … cette Fontana dell’Armonia d’Antonio Mazzotta a été érigée en 1927 lors de la ville raccordement à l’eau … Elle semble pourtant bien plus récente tant elle est moderne dans son style … petite info en passant : cette allégorie de l’amour et de la jeunesse fut inaugurée par Benito Mussolini en personne !
Au lieu d’une baignade, nous avons donc commencé par la visite du Castello Carlo V tout simplement baptisé ainsi puisque c’est Charles Quint qui l’a fait construire au XVIe siècle, sur les vestiges d’une forteresse du Moyen-Âge. La visite guidée était fort intéressante et nous a permis d’admirer ses décorations sublimes comme la grande porte d’entrée avec ses chapiteaux et sa corniche. On y trouve aussi une exposition permanente d’art en papier mâché (cartapesta), la spécialité de la ville apparemment. Cette technique permet de réaliser des statues à moindre coût, solides et légères à la fois, et qu’on pratiquait beaucoup à l’époque baroque. On verra donc pas mal d’angelots, de madones, de saints, de santons et crucifix très colorés …
La structure a été érigée selon des techniques d’architecture militaire ; pendant la visite nous sommes montés sur le chemin de ronde et avons pu constater que le château comprend deux portes : le « Royal Gate » par laquelle nous sommes entrés, et une autre porte, derrière, « porte fausse ou de sauvetage ». Il était bien sûr fondé à des fins de défense, mais aussi par la suite pour des manifestations culturelles variées comme le théâtre.
Nous étions soulagés de pénétrer dans les galeries souterraines, beaucoup moins chaudes, qui avaient été comblées par les travaux de restauration de l’architecte Gian Giacomo dell’Acaya. Ces galeries correspondaient en fait aux douves du château de l’époque normande. On peut y voir pas mal de graffiti sur les murs !
Castello Carlo V -Via XXV Luglio – Ouvert tous les jours de 9 h à 21 h (sauf week-end, ouverture à 9 h 30) – Tarif : 9 €
Nous sommes ensuite allés visiter la Cathédrale de l’Assomption, qui a été reconstruite par un natif de Lecce, Giuseppe Zimbalo (dont je vous reparle plus bas). Sa façade est plutôt sobre par rapport à la basilique décrite juste après. On remarque cette fausse balustrade et une statue de Sant’Oronzo sous une arche : un trompe-l’oeil bien mis en scène pour se faire remarquer par le promeneur.
Sur la photo ci-dessous, on peut voir à droite le très beau Palazzo del Seminario qui se trouve sur la Piazza del Duomo, commandé par l’archevêque Michele Pignatelli à l’architecte Giuseppe Cino. J’aime beaucoup cette fenêtre à trois arches et sa balustrade à petites colonnes entrecoupée de piliers.
L’intérieur est en croix latine, à trois nefs séparées par des piliers. La nef et le transept sont recouverts par un plafond à caissons de bois sculpté de 1685 orné de toiles du XVIIe et XVIIIe siècles, du peintre Giuseppe da Brindisi, qui représentent la Prédication de Saint-Horace, la protection de la peste, le Martyre de Saint Horace et la Dernière Cène.
La crypte du XIIe siècle (avec des ajouts baroques du XVIe siècle), comporte 92 colonnes à chapiteaux ornés de figures humaines, toutes différentes.
Cathédrale (Duomo) – Piazza del Duomo – Ouvert tous les jours de 8 h 30 à 12 h 30 et de 16 h à 19 h 30 – Entrée libre
Très différente et à voir aussi absolument, la façade baroque de la basilique Santa Croce en met plein la vue … un vrai travail de dentelle par les tailleurs de pierre : moutons, chérubins (putti), monstres divers composent cette procession allégorique. C’est Giuseppe Zimbalo (architecte natif de Lecce) qui a dirigé une équipe d’artistes qui ont réalisé ces fabuleuses sculptures aux XVIe et XVIIe siècles (travail repris par son petit-fils plus tard).
L’intérieur est d’un style Renaissance un peu plus conventionnel avec un intérieur à trois nefs ; cette basilique a été conçue en même temps que le monastère voisin devenu le Palazzo del Governo (aujourd’hui occupé par la Préfecture).
Basilica di Santa Croce – Via Umberto I – Visites de 9 h à 12 h et de 17 h à 20 h (horaires différents le samedi et le dimanche)
Sur la place Saint Oronzo, le théâtre romain a été redécouvert un peu par hasard en 1929, à l’occasion de travaux pour construire l’immeuble de la banque d’Italie. Des fouilles archéologiques ont donc été ensuite menées et ont continué jusque dans les années 1940. Sa fondation remonterait à l’époque d’Auguste (fin du 1er siècle avant J.C.) et il était uniquement dédié aux représentations théâtrales, pour près de 25 000 spectateurs : avec ses dimensions généreuses de 102 mètres sur 83. Même sans entrer sur le site et le musée, vous pouvez admirer ce qu’il reste des gradins et de la scène depuis la rue, la via desl Teatro Romano. Le musée est consacré à la comédie et à la tragédie antiques.
On n’en voit en fait qu’une partie, car tout le reste est sous le sol et ne pouvait être mis à jour car pas mal d’immeubles avaient été construits par dessus à la fin de l’empire romain … dommage !
Teatro romano – Via degli Ammirati – lundi au samedi de 9 h 30 à 13 h – Tarif : 3 €
Lecce a la chance d’avoir un deuxième vestige romain : le « petit » théâtre … qui est plus modeste dans ses proportions … mais c’est l’occasion d’en prendre une belle photo, avec le clocher de la cathédrale en arrière-plan. Je n’ai pas eu l’impression qu’il se visitait, nous avons pris la photo depuis l’extérieur.
Petit théâtre romain – Via arte della cartapest
Si les incontournables de la ville sont bien sûr le Duomo et la Basilique Santa Croce, pourquoi ne pas faire une courte halte dans la Chiesa di San Matteo, beaucoup moins connue ? Elle a été construite dans la seconde moitié du XVIIe siècle, remplaçant une ancienne chapelle du XVe, qui était déjà dédiée à l’apôtre Matthieu. (pour info, Lecce compte plus de 40 églises et au moins autant de palais … donc vous aurez de quoi faire !). Beaucoup ont été conçus par les frères Antonio et Giuseppe Zimbalo.
Voici le maître-autel ci-dessous représentant Saint-Matthieu ; plusieurs autres se succèdent le long du côté gauche de la nef.
Entre deux autels, on trouve une très belle chaire en bois, qui présente un travail de sculpture raffiné, flanquée de quatre statues allégoriques en pierre.
Chiesa San Matteo – Via dei Perroni 29 – Ouvert de 7 h 30 à 11 h et de 16 à 18 h
Un peu avant le théâtre romain, je vous conseille de vous arrêter quelques minutes dans la l’église di Santa Chiara, au plan octogonal. Elle est très ancienne puisqu’elle fut fondée au XVe siècle, et ensuite rénovée à partir de 1687 par Giuseppe Cino.
Ses chapelles et autels sont richement décorés, on est vraiment dans du pur baroque …
La curiosité de cette église, c’est son plafond ovale du XVIIIe … en papier mâché ! Il se compose d’une armature en bois sur laquelle ont été fixés environ 300 modules, sur une superficie de 300 m². Je dois dire qu’on n’y voit que du feu …
Chiesa Santa Chiara – Piazza Vittorio Emanuele II – Ouvert tous les jours de 9 h 30 à 11 h 30 et de 16 h 30 à 18 h 30
Nous avons ensuite quitté à regret Lecce, pour rejoindre le littoral, en direction de l’est, et arrivons dans la station balnéaire de Rocca Vecchia. A une heure de voiture environ, la grotta della poesia est un des points d’attraction de la région …. c’est une large bande rocheuse qui est en effet très belle. L’accès est désormais payant (3 euros) et nous avons bien aimé regarder les quelques courageux se lancer du bord de la petite falaise.
Des fouilles archéologiques avaient été menées au sud de cette zone de 1928 à 1934, qui ont permis d’identifier des puits, un réseau de routes et des bâtiments rectangulaires, équipés d’un foyer et dolium (jarres de grande contenance) et plusieurs tombes.
L’accès à l’eau se fait par un escalier creusé à même la roche … mais j’ai trouvé qu’il y avait un peu trop de monde devant la fameuse grotte pour pouvoir y nager … mais c’était le mois de juillet donc si vous venez hors saison ce sera plus calme je suppose. Ces deux grottes karstiques dont le toit s’est effondré forment aujourd’hui deux conques naturelles ouvertes dans la roche, et celle-ci est la plus grande d’entre elles (l’autre s’appelle Poesia Piccola et se trouve à quelques mètres de là.
A quelques kilomètres au nord d’Otrante, Baia dei Turchi est une plage qui mérite le détour … mais ce n’est pas très facile de se garer tout près en haute saison. Nous avons donc dû laisser notre voiture sur un grand parking (4 euros) et ensuite prendre une navette qui nous a laissé dans une pinède après un trajet d’environ dix minutes … et puis nous avons marché environ 300 mètres pour accéder au rivage. Cette petite promenade à travers la pinède et les petits chênes est au final très agréable, mais il vaut mieux ne pas trop se charger en accessoires de plage 🙂 oubliez les transats, bouées et parasols …
Nous arrivons à la ville fortifiée Otrante, et je dois dire que le château aragonais (XIe siècle), situé face à la mer, est fort imposant. On y accède par un pont de pierre enjambant un fossé, et depuis ses bastions on a une belle vue sur la mer. C’était un point fort de la défense de la ville, après l’invasion des Ottomans. Nous n’avons hélas pas eu le temps de le visiter ; chaque année, en juillet, il se transforme en théâtre pour un festival réputé.
Château – Piazza Castello – Visite tous les jours de 10 h à minuit – Entrée : 10 €
Édifiée sur les ruines d’une maison romaine et d’un premier temple chrétien, la cathédrale est dédiée à la Vierge de l’Annonciation et présente un portail baroque du XVIIe siècle. Elle fut bâtie en un temps record par les Normands dans les années 1080, et elle a d’ailleurs gardé sa structure romane, sur laquelle se sont greffés d’autres éléments de style gothique … et baroque. On pouvait y voir plusieurs fresques byzantines, mais elles ont hélas presque toutes disparu lors de la brève invasion turque (elle avait été transformée en mosquée).
A l’intérieur, nos yeux sont forcément attirés par ce superbe plafond à panneaux de bois doré et date de 1698. Les 42 colonnes monolithiques sont de marbre et de granit.
Véritable tapis bijou, le pavement en mosaïque du XIIe siècle est fait de centaines de milliers de tesselles de pierre et de verre, oeuvre du moine Pantaleone en 1166. On passerait des heures à l’observer tant les détails et la multitude de personnages sont riches ! Ce sol avait un but didactique, entre autres, car la majorité des fidèles, au Moyen-Âge, ne savaient pas lire. Arbre de vie dans la nef centrale, scènes de Rédemption, Jugement dernier, mais aussi avalanche d’animaux fantastiques, les vices et les vertus … l’iconographie mélange symboles chrétiens et imagerie médiévale païenne.
Deux escaliers mènent à la crypte, de forme semi-circulaire, qui est la partie la plus ancienne du sanctuaire. Ses colonnes ont été prélevées sur des monuments antiques ; il faut observer leurs chapiteaux pour voir le mélange des influences byzantines, arabes et romaines.
Il ne faut pas manquer la chapelle des martyrs (Cappella dei Martiri) avant de quitter la cathédrale (au fond de la nef, à droite) ; elle renferme, dans sept vitrines, les ossements de 800 habitants de la ville, tués en 1480 par les Turcs. La raison ? Ils avaient refusé de se convertir à l’islam après la chute de leur ville … On aperçoit derrière l’autel une grosse pierre, qui aurait servi de billot lors de leur décapitation. il est important de garder le silence et être respectueux de ce lieu de mémoire.
Cathédrale – Piazza Basilica – horaires suivant la saison
La ville a conservé intact son tracé médiéval et on aime se perdre dans les ruelles étroites, ou flâner sur lungomare , la promenade du bord de mer …
Nous avons eu un vrai coup de coeur pour la Chiesa di San Pietro et ses fresques byzantines du IXe et Xe siècle, qui était probablement la première basilique de la ville. L’intérieur n’est pas très grand, avec un plan carré en croix grecque.
Les peintures les plus anciennes sont le lavement des pieds, et la dernière cène … même si elles ne sont pas toujours complètes, elles sont vraiment magnifiques, avec des couleurs très riches.
Chiesa di San Pietro – Via San Petro – de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h (entrée libre)
Nous avons ensuite quitté Otrante, repris la route et fait un arrêt à Santa Cesarea Terme ; ce n’est pas forcément une étape indispensable, mais si vous aimez l’architecture, je vous conseille de venir dans cette station balnéaire admirer (de l’extérieur car c’est une propriété privée) la Villa Sticchi. Si vous êtes curieux comme moi et voulez voir l’intérieur, clic-clic ici pour lire cet article de AD magazine ⇒ https://www.admagazine.fr/decoration/visite-deco/diaporama/vision-dorient/60216 . On peut même séjourner une nuit ou plus dans ce palais de style mauresque commandée par le docteur Pasca et que la famille Sticchi a rachetée ensuite ; celle-ci avait la concession d’exploitation des eaux thermales de Santa Cesarea.
Renseignements et réservations : info@palazzosticchi.com
Continuant notre route, à 84 kilomètres au sud de Lecce, nous arrivons à Santa Maria di Leuca , lieu que les Romains avaient consacré à Minerve. C’est ici que se rencontrent la mer Ionienne et l’Adriatique, tout au sud, véritable cap auquel on peut accéder soit en voiture, soit à pied par l’escalier de 284 marches. La tradition veut que Saint Pierre ait débarqué ici pour commencer son périple d’évangélisation.
Le phare qui date de 1866 se voit de loin, c’est en effet le second d’Italie en hauteur, après celui de Gênes … 47 mètres !
Sur le parvis du sanctuaire, un peu vide, se dresse une colonne qui indique, depuis 1694, l’endroit précis où Saint-Pierre aurait commencé à prêcher.
Nous n’avons hélas pas pu visiter la basilique car un mariage s’y déroulait au moment de notre passage. Santa Maria de Finibus Terrae a été construite au début du XVIIIe siècle et de nombreux pèlerins s’y rendent toute l’année, avec un point culminant le 15 août pour la procession en mer de la statue de la Vierge. L’intérieur a été entièrement refait en 1874.
En redescendant sur Marina di Leuca, nous avons également vu de très belles villas, construites vers la fin du XVIIIe pour les élites de Lecce, comme résidences secondaires. On ne peut les visiter, mais on les aperçoit plutôt bien depuis la rue … parmi les mieux conservées, les villas Episcopo, Daniele-Romasi, Fuortes, Mellacqua et Maruccia. Les styles sont variés et les formes parfois fantaisistes : mauresques,, pompéiennes, Liberty …). Sur la quarantaine de villas à l’origine, il n’en reste plus qu’une dizaine hélas, mais elles valent le coup d’oeil.
La villa Episcopo de 1881, a des influences asiatiques évidentes, avec cette partie centrale qui ressemble à une pagode chinoise. Elle tire son nom de son propriétaire d’origine, Pasquale Episcopo, qui confia les plans à l’architecte Achille Rossi. Les massifs de fleurs bleues sont en parfait accord avec les détails architecturaux du bâtiment.
La villa Melacqua a troqué sa couleur rose d’origine pour ce rouge pompéien avec des décorations en carparo de Lecce. Elle possède quatre tourelles, aux angles de la construction qui date de 1876, par l’architecte Giuseppe Ruggieri. Il paraît qu’il s’est inspiré des châteaux de la Loire … son petit surnom : la « commode à l’envers » en raison de sa forme caractéristique. Elle fut utilisée pendant la guerre comme garnison militaire temporaire par les troupes alliées.
Elle a belle allure la villa Gioacchino Fuortes avec sa façade toute blanche et ses colonnes ioniques placées à intervalles réguliers, et de plus elle abrite maintenant l’office du tourisme … une bonne raison de s’y arrêter, non ?
Plus classique, la villa Maruccia (anciennement San Giovanni) conçue par Ruggieri en 1878 dans un étrange style gothique avec des références au style égyptien.
⇒ Bon à savoir : chaque année, un week-end de la mi-mai, à l’occasion de la manifestation « Ville in Festa », ces belles villas ouvrent leurs jardins et parfois même leur intérieur
Remontant sur le littoral côté ouest, nous sommes arrivés en fin d’après-midi à Gallipoli, où nous allions passer la nuit au Palazzo Antonello (voir photos en fin d’article). Son nom vient de l’ancien grec « Kalè Polis » qui signifie la « belle cité ». Le centre ancien se situe sur une île au pied de ce château du XVIe siècle, donc séparé de la ville moderne, à découvrir si vous aimez les chapelles baroques, le port de pêche traditionnel, la promenade en bord de mer ou les tortueuses ruelles. Un tour des remparts au coucher du soleil est vraiment féérique …
Malgré l’heure un peu tardive, la cathédrale Sainte-Agathe était encore ouverte, aussi nous avons poussé la porte .. Quelques échafaudages gâchaient un peu sa jolie façade, mais de toutes façons on n’a aucun recul pour l’apprécier totalement hélas. C’est en effet un splendide décor baroque très riche, mais la partie supérieure, en pierre de Carparo, heureusement était bien visible. C’est d’ailleurs l’architecte Giuseppe Zimbalo, qui avait travaillé sur la cathédrale de Lecce, qui l’a dessiné.
À l’intérieur, on peut admirer de nombreuses toiles des XVIIe – XVIIIe siècles des écoles napolitaine et salentine, dont le sanglant martyre de Sainte-Agathe peint par Giovanni Andrea Coppola, et ce jusqu’au plafond …
Je vous avais déjà parlé des seins de Sainte-Agathe dans mon article sur Catane (Sicile) … les habitants de Gallipoli attendent toujours le retour des reliques …
Cathédrale Sainte-Agathe – Via Duomo – Ouvert tous les jours de 7 h 30 à 12 h 30 et de 15 h 45 à 21 h – Entrée libre
Avant de quitter Gallipoli, pourquoi ne pas acheter un ou plusieurs parfums, un souvenir original des senteurs du Salento ? Je dois avouer que c’est une des rares boutiques que nous avons trouvé jolie dans cette ville. Ce ne fut pas un coup de coeur, sauf pour sa superbe cathédrale. Installée dans une ancienne pharmacie (Provenzano, de 1814) au rez-de-chaussée du palazzo de la famille noble Pirelli, la parfumerie Salentum propose une gamme raffinée de saveurs variées (figue du Salento, figues et mûres, ambre marin, … pour le corps mais aussi pour la maison (eau de parfum à partir de 57 € les 50 ml).
Salentum – Via Antonietta de Pace, 59 – ouvert de 10 h à minuit – fermé le lundi
Où manger ?
A Lecce, nous avons mangé de délicieuses salades bien copieuses (8 à 11 euros) à Passo Duomo près de la cathédrale. Rien de sophistiqué pour sûr, et on voulait surtout de la fraîcheur !
A Passo Duomo – Via Giuseppe Libertini, 74/76, Lecce
A Otrante, nous avons choisi de dîner en bord de mer et c’est vrai que la vue était magnifique et très paisible. Nous avons choisi de déguster de l’espadon et du poulpe, puis nous avons partagé une panna cotta. Acmet Pascia est un restaurant un peu chic qui propose une cuisine à base de poissons et de fruits de mer, mais les tarifs restent abordables. (plat : 14 €, accompagnements : 4,50 à 6 €, verre de vin : 8 €). Je recommande cette table qui adapte les recettes traditionnelles (risotto aux crevettes et au curry, linguine aux oursins ….).
Acmet Pascia – Lungomare Degli Eroi, 21, Otranto
Déjeuner en bord de mer à Santa Maria di Leuca, c’était une belle expérience, et beaucoup de français s’étaient trouvés là en même temps que nous … (pâtes aux fruits de mer 11 € et carpaccio d’espadon 14 €, tiramisu 5 €)
Santa Maria – Lungomare C. Colombo
Où dormir ?
À Otrante, nous avons logé tout près du centre historique, chez Mediterraneo Camere, Via Delle Torri 26 (ils ont également un restaurant, donc le petit-déjeuner se prend sur place).
À Gallipoli, nous avons séjourné dans ce palazzo bien meublé, et situé près de la gare, pas trop loin du centre historique. Le petit-déjeuner se prend sur la terrasse du palais, au calme, et c’est très agréable.
Palazzo Antonello – Via Giuseppe Garibaldi, 54 – Gallipoli
J’espère que cet article vous a plu, le prochain sera consacré à la fin de notre voyage, qui nous emmènera à Taranto, puis à Matera !
2 réponses sur « De Lecce à Gallipoli »
Quel article ensoleillé, ça fait du bien ! merci !
super itinéraire, j’aime l’architecture de ces belles villas ….