Je suis récemment retournée à Strasbourg en Alsace, une ville que je connaissais déjà un peu, mais que j’ai pris un grand plaisir à explorer encore davantage. La saison du printemps et une météo on ne peut plus radieuse ont contribué à la réussite d’un voyage un peu trop court à mon goût, mais qui me donne plein de raisons pour revenir, pour explorer, pourquoi pas, la route des vins en Alsace .
Il est difficile de résumer l’histoire de la ville, fondée en l’an 12 avant J.C., par les romains ; prospère au Moyen-Âge, et fer de lance de la Révolution dans le nord-est de la France. La ville subira une germanisation forcée pendant la seconde guerre mondiale, avec l’arrivée des nazis. Après la guerre, Strasbourg accueille, dès 1949, le Conseil de l’Europe, et d’autres institutions dans les années 1970, dont le Parlement Européen.
Côté transports, c’est la ville idéale : premier réseau de tram de France avec 71,8 km de voies, et première ville cyclable avec plus de 670 kilomètres … enfin c’est le 2e port fluvial de France.
L’office du tourisme n’est pas difficile à trouver et il est on ne peut plus central, puisqu’il se trouve juste à côté de la cathédrale. Armés d’un plan et d’informations personnalisées, vous tirerez le meilleur parti de votre visite … peut-être choisirez-vous de vous procurer une city card, un bon plan pour faire des économies, car elle offre des réductions sur beaucoup de visites et activités.
Strasbourg City Card : tarif adulte : 6,50 €, duo : 10 €, enfants : 3,50 €
Cette place de la cathédrale est toute une ambiance, avec le petit train qui attend ses voyageurs, les badauds qui admirent l’édifice, les terrasses des cafés et les différentes boutiques. Vous y remarquerez forcément l’imposante Maison Kammerzell, qui fut construite en 1427 par Martin Braun, un riche marchand de fromages, maison qui a servi de magasin pendant plusieurs années. Elle tire en fait son nom de l’un des acquéreurs, qui l’acheta en 1846. L’oeuvre Notre-Dame en est maintenant la propriétaire, et l’édifice accueille des visiteurs du monde entier qui s’attablent au restaurant ou dorment dans ses neuf chambres d’hôtel. A voir à l’intérieur : un escalier à vis qui date du XVIe siècle ! Je n’ai vu que l’extérieur, qui est fabuleux : sculptures sur les poutres de bois, vitraux en cul de bouteille, fresques murales, … initialement la maison était de plain-pied, les étages n’ont été ajoutés que plus tard. C’est un joyau du style Renaissance rhénane.
Puisqu’elle est toute proche de l’office du tourisme, j’ai choisi de commencer ma journée par une visite de la cathédrale, qui se dresse fièrement sur une large place pavée comme au Moyen-Âge. Elle est construite sur les vestiges d’une ancienne basilique romane qui date de 1015, mais il fallut près de trois siècles pour la bâtir … Sa hauteur de 142 mètres fit de Notre-Dame de Strasbourg l’édifice le plus élevé de la chrétienté jusqu’au XIXe siècle.
Les automates de l »horloge astronomique ne se mettent en mouvement qu’à 12 h 30, mais il faudra vous présenter bien avant (vers 11 h 45) pour faire la queue puis voir le film très intéressant sur son histoire. L’achat du ticket se fait au niveau de la boutique, côté sud.
Devant cette horloge, le Pilier des Anges est un élément original de la cathédrale puisqu’il représente un Jugement Dernier regroupant le Christ-juge, les quatre évangélistes et les anges du jugement, sonnant de la trompette.
Il faut prévoir un peu de temps à l’intérieur pour explorer le choeur, la nef, les vitraux et les différentes chapelles ; l’extérieur vaut aussi qu’on s’y attarde, que ce soit la façade principale, les tympans des trois portails, la tour octogonale et la flèche.
Une bonne condition physique est requise pour accéder à la plateforme d’observation puisque vous devrez grimper (dans un escalier en colimaçon assez étroit) 330 marches, et donc vous élever à 66 mètres d’altitude. On se retrouve ainsi au-dessus de la place et on jouit d’un superbe panorama sur la ville et ses environs. S’il fait beau, vous pourrez même voir jusqu’aux Vosges et à la Forêt Noire en Allemagne. (attention : l’entrée se trouve place du Château). J’étais surprise d’apprendre qu’aux XVIIIe et XIXe siècle, les familles se rendaient souvent ici pour passer du bon temps et même pique-niquer, les musiciens de la ville y jouaient, ou les gardiens tiraient des canonnades. Ce lieu a paraît-il inspiré Voltaire, Hugo ou le peintre Gustave Doré (né à Strasbourg, dont vous pouvez voir quelques oeuvres au MAMCS dont je vous parle plus bas).
C’est impressionnant également d’être tout près de la haute tour, qui serait la « huitième merveille du monde » ; cette tour octogonale est entourée de quatre tourelles d’escaliers et c’était une véritable prouesse architecturale à l’époque ! Par onze œilletons, dirigés sur un bâtiment en particulier, on observe aussi la ville par petits bouts.
Près de l’escalier utilisé pour redescendre, on remarque une grande quantité d’inscriptions sur le mur … saviez-vous que les graffiti dans la pierre n’ont été interdits qu’au XIXe siècle ? C’est un livre d’or assez particulier … et certaines de ces personnes étaient peut-être célèbres, qui sait ? (ci-dessous, j’ai pu déchiffer les dates 1761 et 1759)
Une fois sur la plateforme, ne manquez pas un petit tour dans la maison des gardiens (encadrement de porte vert de gris), c’est petit mais intéressant. La présence de gardiens sur la plateforme est attestée depuis le XVe siècle. Ils étaient chargés de surveiller la ville depuis ce point stratégique, et de donner l’alerte à l’aide de drapeaux, porte-voix ou lanternes, et sonnent les cloches (le tocsin). En effet, au Moyen-Âge, la plupart des maisons étaient en bois, accolées les unes aux autres, et un feu déclaré s’étendait rapidement. Pour prévenir les incendies, les habitants étaient soumis au « couvre-feu », les cheminées devaient être éteintes et les chandelles interdites pendant la nuit. Sur la cathédrale, des bassins recueillaient l’eau de pluie et des pompes à incendie étaient prévues pour lutter contre les flammes.
Au XVIe siècle, on finit tout de même par leur construire une maisonnette pour les abriter. Celle que nous pouvons visiter actuellement date de 1782 et a été bâtie par l’architecte Jean-Laurent Goetz.
Dans cette petite maison, il n’y a plus de chambres ni de cuisine depuis le début du XXe siècle. On peut y voir par exemple une photo de ces gardiens moustachus à casquette, prise sur la plateforme au début des années 1900, et cette grande horloge construite en 1843 par Jean-Baptiste Schwilgué (dont on vous parlera longuement dans le film consacré à l’horloge astronomique, puisque c’est ce maître-horloger qui a remplacé le mécanisme de la première version de cette horloge). Elle fut installée et modifiée par l’entreprise Ungerer en 1924. Depuis le Moyen-Âge, des cadrans solaires (situés aux points cardinaux) et des horloges étaient présents sur la plateforme … les premiers permettant aux gardiens de régler ces dernières !
Cathédrale : accès libre – Horloge astronomique : 3 € – Accès plateforme : 8 €
Juste en face du côté sud de la cathédrale se trouve le Palais Rohan, qui était un palais épiscopal. Il est édifié de 1732 à 1742 d’après les plans de Robert de Cotte, premier architecte du roi, pour le Cardinal Armand-Gaston de Rohan-Soubise, prince évêque de Strasbourg. Celui-ci y accueillait le roi et y recevait pas mal d’invités de marque. Jusqu’en 1790, quatre princes-évêques de Rohan s’y succèdèrent.
Le Palais se visite, et il abrite non pas un mais trois musées : le musée archéologique, le musée des beaux-arts et le musée des arts décoratifs. J’ai choisi de visiter ce dernier, qui se trouve dans l’aile des anciennes écuries.
On commence par déambuler dans quelques salles du palais, la première étant la plus grande (Salle du Synode), elle permet d’accéder aux appartements d’état, depuis le vestibule d’honneur. Elle servait de hall d’entrée et de salle à manger.
Nous déambulons ensuite dans les différentes pièces, par un couloir richement décoré : salle des évêques, chambre du roi, salon d’assemblée, et une très belle bibliothèque.
Je poursuis donc ma visite par ce musée des arts décoratifs … on peut y admirer une très belle collection de faïences Hannong fondée en 1721 et où trois générations se succèdent. J’ai particulièrement apprécié la partie des terrines « trompe l’oeil ». Cette manufacture a eu un grand succès avec celles-ci, représentant des légumes (chou, courge par exemple), des têtes d’animaux (sangliers, coqs, canards, pigeons …) … c’est très pittoresque et cela divertissait les convives à table !
J’étais ravie de pouvoir admirer le coq qui provient de la première horloge astronomique, dite « horloge des trois rois », ayant assisté à la mise en marche des automates le matin même à la cathédrale. Le mécanisme, derrière le coq, provient de la deuxième version de l’horloge, conçue par le mathématicien Conrad Dasypodius au XVIe siècle (globe, cadrans, statuettes en bois polychromé ….)
Un des incontournables, comme la cathédrale, c’est « La Petite France » … comme moi, vous prendrez sûrement une bonne quantité de photos de ces ravissantes maisons à colombages, de toutes les couleurs. C’est le quartier le plus pittoresque du vieux Strasbourg, avec ses ruelles étroites et ses maisons des XVIe et XVIIe qui se reflètent dans l’eau des canaux.
Place Benjamin Zix, la plus connue est la « Maison des Tanneurs » (1572) … en effet, tanneurs (et les meuniers) s’étaient installés ici, en témoignent les grands toits pentus ouverts sur de vastes greniers, où séchaient autrefois les peaux.
… Mais le nom de « Petite France » est un peu moins poétique : c’était celui d’un hôpital où l’on soignait la syphilis, rapportée par les mercenaires strasbourgeois des rois de France lors des guerres d’Italie … cette maladie étant donc surnommée « la petite française » par les habitants.
En prolongement de la Petite France, on découvre les ponts couverts et le barrage Vauban, le grand bâtiment que vous remarquez à gauche est l’ENA (École Nationale d’Administration).
Sur l’un de ces ponts, la toute mignonne « maison des ponts couverts » attire de nombreux photographes et instagrammeurs … je dois avouer qu’en venant à Strasbourg mi avril, j’ai vraiment bien coché la case « glycine » ! De nos jours, la maison abrite un pôle de psychologues et c’est un point de rencontre parents-enfants.
Le barrage a été construit par l’ingénieur militaire Jacques Tarade, sur des plans du célèbre Vauban, entre 1685 et 1700, les ponts étant devenus obsolètes. Cette écluse de fortification permettait d’empêcher l’entrée d’assaillants dans la ville et d’inonder tout son front sud, la rendant ainsi inattaquable. Trois des arches ont été surélevées bien plus tard, d’une part pour permettre l’évacuation des eaux torrentielles saisonnières, d’autre part pour faciliter le passage des bateaux.
Au coeur même du barrage, je vous conseille d’emprunter le passage Frankhauser, un long couloir voûté, avec des renfoncements latéraux fermés par des grilles. Dans certains, des moulages en plâtre de gargouilles ou autres anges … un bestiaire de la cathédrale Notre-Dame un peu creepy !
A l’autre bout, empruntez l’escalier pour monter sur le barrage … depuis cette terrasse, créée en 1967, une belle vue sur les canaux et les ponts, ainsi que les tours, s’offre à vous. Au fond, se dresse la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg.
La ville libre décide, vers 1300, d’obturer son front ouest, très vulnérable du fait de la division de l’Ill en plusieurs canaux. On y construit des ponts-galeries couverts d’une toiture, fermés par une paroi de bois côté assaillant. Les tours de brique, transformés en ouvrages bastionnés, ont été ensuite converties en prisons ; on peut en voir quatre, mais il y en avait cinq à l’origine. Les ponts font place en 1784 à de simples passerelles de bois sur pilotis, remplacés par les ponts en pierre actuels en 1865 … mais on les appelle toujours « les ponts couverts » …
Une activité classique et certes touristique, c’est la croisière sur l’Ill, à bord d’une embarcation à toit transparent !
J’ai effectué le parcours « Strasbourg, 20 siècles d’histoire« , qui dure 1 h 10 environ. Cette belle promenade sur l’eau nous emmène de l’embarcadère situé près de la cathédrale (devant le Palais Rohan), jusqu’au quartier européen, en passant par le barrage Vauban, la petite France, Neustadt … Le commentaire audio fourni en plusieurs langues est intéressant et m’a appris beaucoup de choses, sur l’histoire de la ville notamment, en plus des bâtiments observés à babord ou à tribord … j’y ai appris que la marseillaise était … strasbourgeoise ! C’est en effet le maire de Strasbourg (le Baron de Dietrich) qui a demandé à Rouget de l’Isle un hymne pour galvaniser les volontaires. Ce « chant de guerre des armées du Rhin » composé en une seule nuit, sera repris par les Fédérés de Marseille, et il devint emblématique de la Révolution Française … pour devenir hymne national en 1795.
Le passage de deux écluses au cours de la balade nous apprend le fonctionnement de cet ouvrage d’art hydraulique … vous verrez qu’au niveau de celle de la Petite France, un attroupement se crée autour de nous pendant l’attente et le remplissage d’eau du « bassin ».
Il existe d’autres parcours, moins longs et donc un peu moins chers, je vous invite à consulter le site de Batorama.
J’étais assez fascinée par le pilotage du bateau par le commandant de bord … tout au joystick !!!
Batorama – tickets vendus sur place sur l’embarcadère au guichet, mais je vous conseille de réserver sur leur site avant. Tarif plein pour cette croisière : 14,50 € (gratuit pour les moins de 4 ans)
Réservations en ligne : https://www.batorama.com/fr
Le musée d’art moderne et contemporain est un musée que j’aime beaucoup, et grâce aux expos temporaires j’y découvre toujours quelque chose de nouveau. Inauguré en 1998 il s’impose désormais comme l’un des lieux phares de la vie culturelle de Strasbourg. Déjà, l’architecture d’Adrien Fainsilber avec sa spectaculaire nef vitrée de 25 mètres de hauteur (ci-dessous à gauche) marque une forte volonté d’ouverture sur la ville.
Le rez-de-chaussée est en partie consacré aux expositions permanentes, avec des noms très connus comme Picasso, Monet, Kandinsky … incluant les enfants du pays comme Gustave Doré et Jean Hans Arp. Tous les courants sont représentés : nouveau réalisme, art conceptuel, surréalisme … on voyage dans le temps, de 1870 à nos jours. J’ai beaucoup aimé la pièce sur le thème des arts décoratifs, nous montrant plusieurs exemples originaires de la région d’Alsace, magnifiques vases ou mobilier Art Nouveau.
Au premier étage, j’ai beaucoup aimé l’exposition « Mondes Flottants » de Stéphane Belzère, un artiste que je ne connaissais pas.
Avant d’entrer, vous verrez sur plusieurs faces du bâtiment une oeuvre en noir et blanc, réalisée par le collectif new-yorkais FAILE, nommée « From the Air We Share« , elle couvre environ 1000 m² et a été réalisée en 2018 … mais n’a pas pris une ride !
Musée d’Art Moderne et Contemporain – Ouvert de 10 h à 18 h 00 tous les jours sauf le lundi – Tarif plein adulte : 7,50 €
A deux pas de mon hôtel, se trouvait l’Eglise protestante Saint-Pierre le Jeune … j’ai bien fait de m’y arrêter, elle est vraiment splendide. Cette ancienne collégiale, devenue église gothique, a été bâtie à partir de 1013 sur l’emplacement d’une chapelle mérovingienne. On y vient surtout pour voir les fresques qui datent du XIVe siècle, son jubé (la partie transversale qui sépare le choeur de la nef), ce qui explique aussi qu’elle fut classée monument historique dès 1848.
Elle est connue également pour son cloître, restauré à la fin du XIXe siècle. Quelques colonnettes du XIe siècle subsistent à l’intérieur, ainsi que d’anciennes pierres tombales (XIVe au XVIIIe).
Eglise protestante Saint-Pierre le Jeune – Ouverte tous les jours de 12 h à 18 h – Accès libre
Une petite brocante ?
Je suis tombée par hasard sur la brocante qui se déroule en face de l’ancienne Douane, sur une petite place avec quelques arbres. Il n’y a pas énormément de stands, mais qui sait vous trouverez peut-être l’objet recherché … (mercredi et samedi, 7 h à 16 h)
Pour info, le Marché Européen de la brocante et de design du Broglie se déroule plusieurs fois par an, Place Broglie à Strasbourg, avec des thématiques différentes à chaque fois !
Depuis quelques années, Strasbourg s’enrichit de plus en plus en pièces d’art de rue ! (environ 500) Ouvrez l’oeil, que ce soit sur les murs ou sur les compteurs électriques … il y a toujours des surprises ! Un festival dédié, Colors, se tient chaque année dans la capitale alsacienne depuis le printemps 2019. Parmi les artistes de la ville ou de la région, j’ai remarqué Missy, Dan23 ou encore Stork avec ses mosaïques de cigogne, que j’avais déjà croisées lors d’une escapade street art à Clermont-Ferrand. Si vous êtes vraiment fan, vous pouvez même séjourner à l’hôtel Graffalgar ***, où chaque chambre est décorée par un street-artiste différent.
⇒ Bon à savoir : Une page spéciale avec un plan très utile se trouve sur le site de l’Office du Tourisme de Strasbourg.
Clic-clic ici : https://www.visitstrasbourg.fr/le-street-art/ ou sur strasbourg.streetartmap.eu
Pour terminer, je suis ravie de partager avec vous quelques bonnes adresses … essentiellement gourmandes, vous allez le voir !
Où manger ?
Axelle et Mathias Stelter proposent dans le restaurant de l’hôtel Léonor une carte alléchante avec des produits locaux et de saison … je vous conseille de déjeuner en plein air, dans la cour intérieure. Les desserts de Matthieu Bray sont particulièrement soignés et gustativement réussis.
Restaurant de l’hôtel Le Léonor – 11 rue de la Nuée-Bleue
Une pause gourmande dans un lieu à la décoration soignée : voici la brasserie Aedaen, avec ses différents espaces, aux ambiances contrastées. Le menu du jour est d’un très bon rapport qualité/prix, et la cuisine est bien entendu faite maison. Ce jour-là : velouté petits pois à la menthe et à l’huile de truffe, lingue bleue (julienne) à la purée de carottes et petits légumes, et tarte à la rhubarbe meringuée, tout cela avec une bonne bière locale.
Brasserie Aedaen – 4-6 rue des Aveugles
Les meilleures adresses pour un goûter ou un « teatime »
En trois jours j’ai pu tester plusieurs endroits très sympa pour prendre le goûter ou l' »afternoon tea » … voici quelques suggestions !
S’il fallait définir Tonton Gâteau … ce serait un café gourmet avec d’élégantes pâtisseries … où le végétal a toujours une place de choix ! A midi on y trouve des salades ou des tartines gourmandes … Dans la théière, une sélection des délicieux thés des Muses. Pour le café, la brûlerie locale Omnino, d’ailleurs ils ont une formule petit-déjeuner de 9 h à 11 h, et un brunch le samedi (28,50 €/personne)
Tonton Gâteau – 11 Rue des Bouchers
Un endroit magique à découvrir absolument, Au Fond du Jardin, une boutique – salon de thé à l’ambiance victorienne qui vous emmène à la découverte des « madeleines de voyage » et autres délices (cakes, confitures …) avec une carte des thés interminable … Fred vous accueille, Laurent est au laboratoire de pâtisserie, un duo chic et choc …. mais attention, si vous souhaitez tenter l’expérience du teatime, il faudra réserver très longtemps à l’avance !
Au fond du jardin – 6 rue de la Râpe
Pauline est passionnée par le thé depuis qu’elle est toute petite … normal, c’est son papa qui a fondé le Thé des Muses il y a déjà vingt ans. Elle a rejoint l’entreprise il y a six ans et aime conseiller sa clientèle fidèle, soit pour l’achat d’un thé (plus de 300 références), soit pour une dégustation sur place, avec quelques délicieuses pâtisseries (cheesecakes, tartes aux fruits …). S’il fait beau, profitez des tables installées dehors !
Thés des Muses – 19 rue Sainte-Barbe
Dans cet hôtel cinq étoiles, la Maison Rouge, on se régale des pâtisseries Kautzmann et d’une sélection de thés Thématis ; la décoration est très chic, aux influences Art Déco.
Maison Rouge – 4 rue des Francs-Bourgeois
Accueil chaleureux et viennoiseries salées ou sucrées, thés Dammann et pâtisseries très élégantes … que demander de plus ? La boutique salon de thé de Katherine et Gaëtan Ojourdhui ne désemplit pas … il y a même quelques tables à l’extérieur pour profiter du soleil. Abonnez-vous à leur compte instagram … @ojourdhui … mais je vous aurai prévenus, vous allez baver !
Ojourdhui – 11 rue de la Brigade Alsace-Lorraine
Où prendre un café ?
J’ai déniché cette adresse pratiquant des prix très raisonnables pour les macchiato, latte ou V60 … on y trouve aussi quelques biscuits ou granola pour les petits creux.
Café Bretelles – 36 Rue du Bain-aux-Plantes
Où dormir ?
J’ai séjourné deux nuits dans un superbe hôtel 4 étoiles, Le Léonor, ouvert récemment dans l’ancien Commissariat de la ville. Je vous invite à lire mon hotel review dédiée à celui-ci,( ➡️ clic clic) mais voici un aperçu en images ! (et vous pouvez voir aussi dans mes stories quelques photos et vidéos).
Hôtel Léonor – 11 rue de la Nuée-Bleue
J’espère vous avoir donné envie de venir / revenir à Strasbourg avec ces idées de visites et ces bonnes adresses ! Vous connaissez déjà la capitale de l’Alsace ?
Voyage réalisé en collaboration avec l’Office de Tourisme de Strasbourg.
OFFICE DU TOURISME DE STRASBOURG
Site Web : https://www.visitstrasbourg.fr
4 réponses sur « Strasbourg »
c’est très beau Strasbourg, j’adore
un incontournable en Alsace, c’est sûr – merci pour ton commentaire !
cette cathédrale est vraiment immense … tu n’avais pas le vertige en haut ? (merci pour les adresses, ça a l’air très bon tout ça)
[…] Vous savez que je suis fan du strasbourgeois Dan23 depuis déja pas mal de temps, je suis toujours en admiration devant les oiseaux colorés qu’il peint, avec force détails très réalistes (vous pouvez voir plusieurs oeuvres à Strasbourg) […]