Un des incontournables à Varsovie, c’est (comme à Cracovie d’ailleurs) d’arpenter la Voie Royale, qui tire son nom du fait qu’elle relie les diverses résidences des monarques. Elle conduit du château royal, résidence principale des rois polonais, jusqu’à leur palais d’été, Wilanów, en parcourant les rues Krakowskie Przedmieście, Nowy Świat et l’avenue Ujazdowskie. En tout, de la vieille ville au palais et parc Łazienki, autrefois la résidence royale d’été, comptez près de 4 kilomètres. C’est peut-être une bonne idée de la parcourir en plusieurs fois, en fonction de votre emploi du temps. Vous pouvez prendre un bus ou un taxi pour aller à Wilanów, qui est assez excentré.
Il est possible de faire la promenade dans un sens ou dans l’autre, mais je vous propose de commencer au nord de Krakowskie Przedmieście (qui signifie « faubourg de Cracovie ») et qui remonte à la consécration de Varsovie en tant que capitale du pays. Nous avons débuté notre marche à partir du Palais Staszic (ci-dessous), qui est le siège de l’Académie des Sciences. J’ai vu des photos anciennes de son apparence entre 1892 et 1924 … il était très différent, avec un style russo-byzantin très original ! Prêtez attention à la statue en bronze devant celui-ci : c’est un polonais célèbre dont j’ai déjà parlé dans mes articles sur Cracovie : il s’agit de l’astronome Nicolas Copernic. Elle a été réalisée en 1830 par le danois Bertel Thorvaldsen et porte l’inscription « une nation reconnaissante honore Nicolas Copernic », en latin et en polonais. Pour la petite histoire, en 1944, celle-ci a été déboulonnée et emmenée en Allemagne pour y être fondue … mais elle fut finalement retrouvée et réinstallée à cet endroit.
Comme nous allons le voir, de magnifiques églises jalonnent cette artère (et sur les rues adjacentes), où de nombreux aristocrates ont également édifié leurs résidences palatiales. La première et l’une des plus connues est l’église de la Sainte-Croix, datant du XVIIIe siècle, et qui a en grande partie survécu aux nazis. Devant son entrée, vous remarquerez l’imposant Christ tenant sa croix (c’est la photo mise en une pour cet article). Lors de notre venue une messe s’y déroulait donc nous n’avons pu rester très longtemps admirer l’intérieur baroque, ni voir le pilier contenant le flacon renfermant le coeur de Frédéric Chopin, selon le voeu qu’il avait émis auprès de sa soeur aînée Ludwika (pour mémoire, le pianiste est enterré au cimetière parisien Père-Lachaise).
En passant devant cette maison, nous remarquons deux plaques sur la façade, dont l’une indique que Frédéric Chopin y a vécu en 1830.
On passe devant le Palais Uruski, de style baroque, et d’autres encore, qui abritaient des familles aristocratiques. Les armoiries SAS du commanditaire Seweryn Uruski sont visibles au sommet ; il est maintenant le siège de l’Institut Géographique de l’Université.
J’ai été très impressionnée par ces quatre figures de l’Atlas, sculptées en 1787 par Andrzej Le Brun, supportant le balcon du Palais Tyzkiewicz, de style néoclassique. C’était l’un des plus beaux palais, avec un très bel intérieur, que je n’ai hélas pas vu … salles de billard, bains pompéiens, salle de la table et chambre d’amis … une autre fois j’espère !
En se positionnant devant l’église des Visitandines, on peut voir, de l’autre côté de la rue, un panneau avec une reproduction du tableau de Canaletto, qui était ici en 1780 pour la représenter. Celle-ci fait partie de l’ordre de la Visitation.
L’hôtel Bristol occupe les angles des rues Krakowskie Przedmieście et Karowa ; c’est un établissement historique qui fut construit sur le site du Palais Tarnowski, il est d’ailleurs classé. Sa façade et sa décoration intérieure illustrent magnifiquement le style Sécession (même si les plans d’origine, qui avaient remporté le concours, étaient de style Art Nouveau). Il fut ouvert à la fin de l’année 1901 et par miracle est quasiment sorti indemne des bombardements de la guerre, pendant laquelle il fut le siège du chef du district de Varsovie ; cependant, les années qui ont suivi la fin de celle-ci n’ont pas été très reluisantes, il connut des hauts et des bas, et fut même transformé en bibliothèque dans les années 70. Il fallut attendre la fin du communisme et le début des années 1990 pour qu’on décide enfin de lui redonner toute sa gloire passée, avec les intérieurs d’origine ; après avoir été sous pavillon « Le Méridien », il fait maintenant partie de la division « The Luxury Collection » de Starwood Hotels.
Si vous êtes curieux, regardez la plaque en bronze à l’entrée, vous y verrez la liste des noms des personnalités qui y ont séjourné …
En face du Bristol exactement, l’hôtel Europesjski est lui aussi un hôtel de luxe historique : maintenant sous pavillon Raffles, il fut dessiné par l’architecte Henryk Marconi, et construit sur le site de l’ancien palais baroque Ogiński entre 1855 et 1858, puis reconstruit au début des années cinquante. On y trouve désormais au rez-de-chaussée une très belle boutique Hermès !
Le long de ce parcours, vous trouverez des bancs noirs en pierre où l’on peut s’asseoir … et écouter un morceau de Chopin ! On appuie sur un bouton et une valse ou une nocturne vient agrémenter votre halte … bien agréable, non ? De plus, sur chaque banc se trouve un photocode pour télécharger les applications mobiles Chopin in Warsaw et Selfie with Chopin.
On distingue, derrière l’élégant portail de l’université de Varsovie, plusieurs bâtiments imposants, au passé glorieux.
Comme vous pouvez le constater, le Palais Présidentiel était sous une housse, pour cause de travaux ! Appelé aussi Palais Koniecpolski ou Namiestnikowski, il est le siège officiel de la présidence de la république de Pologne depuis 1994. C’est une ancienne propriété de familles aristocratiques (il a également accueilli le vice-roi du royaume de Pologne). En plus des quatre lions qui gardent l’entrée, une statue équestre de Józef Poniatowski, maréchal de France et commandant du 5e corps de la Grande Armée de Russie en 1812, trône dans la cour. (c’est une réplique, l’original ayant été détruit pendant la guerre). Le palais ne se visite pas …
L’église des Carmélites a elle aussi été peinte par Canaletto en 1780 … saviez-vous qu’elle a été le cadre du premier emploi de Frédéric Chopin, qui y donnait des récitals sur son orgue ?
A gauche de l’église des Carmélites, vous remarquerez un petit square bien aménagé et fleuri, au centre duquel se dresse une statue, fort bien mise en valeur : il s’agit du grand poète et écrivain polonais Adam Mickiewicz. Il a inspiré certains musiciens, dont Chopin, qui a mis quelques uns de ses poèmes en musique.
Voici le Palais de Kazimierz, construit à l’origine au XVIIe siècle, où se trouve maintenant le rectorat de l’Université, était la résidence d’été du souverain Wladyslaw IV Waza et de la famille royale.
On arrive à la place Zamkowy où se trouve le Château royal … c’est un endroit très animé, avec marchands de glace, souffleurs de bulles de savon, et même quelques chanteurs … heureusement la pluie n’est pas arrivée ce jour-là ! Au centre de la place, vous verrez la colonne de Sigismund, érigée en 1644 par le fils du roi, en l’honneur de Sigismund III, qui déplaça la capitale de la Pologne de Cracovie à Varsovie. Impossible de la louper, car elle fait 22 mètres de haut, elle est tout en bronze sur une colonne de granit … dans sa main, un sabre qui symbolise le courage ; dans sa main gauche une croix qui est le symbole de la volonté éternelle de combattre le mal.
Je vous conseille de visiter le Château Royal, construit sur les ruines d’un premier château qui datait du XIIIe siècle et servait de domicile aux ducs de Mazovie. Ce n’est qu’à la fin du XVIe siècle qu’il devint demeure royale et siège du Sejm (Diète). Dans un premier hall, on peut voir l’état du château après un premier bombardement en 1939 ; celui-ci provoquera l’arrêt de son horloge à 11 h 15, ce qui explique pourquoi les pendules que vous verrez dans les pièces visitées sont arrêtées à cette heure symbolique.
C’est le symbole éminent de l’histoire de la monarchie en Pologne et il compte parmi les monuments incontournables de la Vieille Ville ; il a été classé en 1980 sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.
Dynamité par les nazis en 1944, il restera en ruines jusqu’en 1971, où un gros effort de collecte de fonds s’organise dans le monde entier : souscriptions privées provenant du pays, ou de Polonais expatriés … mais bien entendu, compte tenu de la symbolique royale du lieu, le pouvoir communiste ne contribuera pas à sa reconstruction. Ce n’est qu’en 1984 que le château peut ouvrir au public, les décors intérieurs n’étant complètement terminés qu’en 1987.
L’intérieur date pour l’essentiel du XVIIIe siècle ; heureusement, les autorités avaient expédié une partie des oeuvres d’art et du mobilier au Canada avant le début de la guerre (je vous en avais parlé pour les tapisseries qui se trouvent dans le château de Cracovie). Aussi, pas mal d’éléments que vous pouvez voir dans les pièces sont d’origine. Le reste peut provenir de dons faits par des musées ou des collectionneurs.
La salle de la grande assemblée, ornée de dorures et de colonnades, contraste avec la salle de Marbre, semblable à un mausolée. Saviez-vous qu’il aura fallu au total 40 kilos d’or pour le reconstruire ?
La peinture au plafond de la Marble room a été réalisée par Marcello Bacciarelli.
Dans la salle du trône, on peut voir le fauteuil du roi ainsi qu’un tabouret d’origine (à droite sur la photo) ; en arrière plan, les 86 aigles ont été reproduits à partir d’un exemplaire unique retrouvé aux Etats-Unis en 1991.
Chaque année, en moyenne 500 000 visiteurs parcourent le Château Royal à la découverte des couronnes de Pologne.
Château Royal – plac Zamkowy 4 – Entrée plein tarif adulte : 30 PLN – Fermé le lundi
⇒ Bon à savoir : entrée gratuite le mercredi
Dans la rue Świętojańska, arrêtez-vous pour visiter la cathédrale Saint-Jean, qui est celle de l’archidiocèse de Varsovie. Construite au XIVe siècle, elle a cependant été pas mal remaniée, à plusieurs reprises … sa façade de style « gothique de la Vistule » en briques rouges me fait penser aux monuments de Toulouse !
On remarque une plaque commémorative sur le mur, pour Józef Piłsudski, un homme d’état polonais qui était le dirigeant du parti socialiste polonais. Son tombeau n’est pourtant pas ici, mais dans la cathédrale Saint-Stanislas et Venceslas à Cracovie. Quelques personnages célèbres ont cependant leur sépulture ici : plusieurs ducs de Mazovie, le dernier roi polonais Stanislas II, et le romancier et prix Nobel de littérature Henryk Sienkiewicz.
Pendant l’insurrection de Varsovie, les nazis ont même fait rentrer un char d’assaut dans la cathédrale, causant d’importants dommages … J’aime beaucoup sa voûte en étoile, aux traits contrastés sur fond blanc.
⇒ Bon à savoir : l’accès à la crypte est payant
Mon endroit préféré sur cette longue Voie Royale est sans aucun doute la place du vieux marché (Rynek Starego Miasta) ; bordée de cafés et restaurants, c’est surtout la beauté des façades de toutes ces maisons, reconstruites dans le style baroque, qui m’a enchantée. Ces maisons bourgeoises du XVe et XVIe siècles, magnifiquement reconstituées, ont chacune leur propre caractéristique architecturale. Chacune d’elles possède un nom et sa propre histoire.
Le centre est occupé par cette statue de la Sirène, symbole de Varsovie, édifiée en 1855, mais figurée dans les armoiries de Varsovie dès le XIVe siècle.
⇒ Le saviez-vous ? Vous pouvez voir une autre statue de sirène, plus moderne, sur les quais de la Vistule !
Sur cette même place, vous trouverez le musée historique de Varsovie, aménagé dans trois maisons bourgeoises, qui vous racontera l’histoire et l’évolution de la ville et bien plus encore … vous pourrez par exemple en apprendre davantage sur toutes ces jolies maisons sur rynek Starego Miasta. On y verra aussi quelques films, dont certains tournés par les nazis, qui montrent la destruction systématique de la cité.
Musée de Varsovie – rynek Starego Miasta 28-42 – Entrée plein tarif adulte exposition permanente : 25 PLN – Fermé le lundi
⇒ Bon à savoir : entrée gratuite le jeudi
Nous arrivons ensuite à la barbacane, qui m’a beaucoup fait penser à celle de Cracovie. Cette muraille bâtie en 1548, selon le projet de Jean-Baptiste de Venise. Ces murs devenus inutiles ont été démantelés au XIXe siècle, mais les remparts ont été reconstruits après la seconde guerre mondiale pour redonner au quartier son charme d’origine. Un mur de briques part donc de la place du château et ceinture presque la moitié de la vieille ville. On peut y voir quelques peintres ou petits marchands en tout genre en été.
Sur la partie sud de la Voie Royale, on passe devant l’église Saint-Alexandre, qui se trouve sur la place des trois croix. Cette église de style classique imite le Panthéon romain et a été construite entre 1818 et 1825, à l’occasion de la visite du tsar Alexandre 1er. Elle a pas mal d’allure, non ?
On cherche un peu de fraîcheur et pour cela, le Parc Łazienki est idéal. Ce parc royal est situé dans la continuité du jardin botanique ; c’est un ensemble paysager, regroupant palais et parc royal. On peut y voir l’élégance d’une Pologne aristocratique globalement disparue, et je pense que c’est une visite incontournable à Varsovie.
Le palais est construit dans un parc de 81 hectares, et il est fréquenté toute l’année par les habitants de la ville, dont c’est un des lieux de promenade préférés.
⇒ Bon à savoir : les chiens sont interdits dans l’enceinte du parc, même tenus en laisse
Le palais sur l’eau est situé sur une petite île (d’où son nom) au milieu d’un lac, et ressemble à un petit Trianon polonais. Il fut construit dans la seconde moitié du XVIIe siècle, à l’époque du règne de Stanislaw August Poniatowski, qui l’utilisait pour recevoir ses invités. Dernier roi de Pologne, c’était un grand mécène pendant l’époque des Lumières, qui sollicita le paysagiste Johann Christian Schuch pour aménager les jardins de cette ancienne chasse royale, à la française et à l’anglaise.
Côté architecture des bâtiments, c’est l’italien Domenico Merlini qui en a dessiné la plupart dans un style mi-néoclassique, mi-baroque, qu’on a d’ailleurs appelé « le style Stanislaus ».
Un petit tour en barque vous coûtera 10 PLN, pour avoir un point de vue différent (départs devant le palais).
Le théâtre sur l’Île s’inspire d’un amphithéâtre antique, celui d’Hercule, en mode « fausses ruines ». Des concerts et des spectacles y ont lieu régulièrement.
Le pavillon blanc (Bialy Dom) était occupé jadis par les proches du roi ; elle abrite aujourd’hui une collection royale de gravures, mais aussi une belle collection de peintures grotesques, très anciennes, ayant pour thème les plantes, les animaux, ou des personnages. Stanisław August occupa cette « modeste » demeure en période d’été, probablement jusqu’en 1779, ou quand des travaux étaient effectués dans le palais-sur-l’île. Fort heureusement cette maison blanche a peu souffert des bombardements et la majorité de ses pièces a gardé son décor original. Il paraît que Louis XVIII, exilé de France, y séjourna de 1801 à 1805.
⇒ Bon à savoir : le pavillon blanc n’est ouvert au public que de mi-avril à mi-octobre
Vous croiserez quelques paons dans le parc, soit sur l’herbe, soit perchés dans des arbres ! Sur le lac, de nombreux canards, et dans les pelouses vous verrez aussi sûrement des écureuils roux pas très farouches.
A voir aussi sur le domaine : l’ancienne orangerie et sa galerie de sculptures (photo ci-dessous), le palais Myślewicki (résidence d’été du roi), l’école militaire et le palais du Belvédère.
Le clou du spectacle c’est bien sûr d’assister à un concert de piano gratuit (du Chopin, bien entendu) autour du bassin où se trouve la statue du compositeur. Ces récitals ont lieu uniquement en été (jusqu’à fin septembre) car ils se déroulent en plein air, chaque dimanche, à midi et à 16 heures. J’ai pu ainsi me régaler et écouter le jeune pianiste Kamil Pacholec (il n’a que 24 ans !) exécuter quelques morceaux, avec grand talent. L’énorme monument à Frédéric Chopin que vous pouvez voir à côté de la petite scène abritée (qui semble minuscule) est en bronze, par le sculpteur Wacław Szymanowski ; il fut érigé en 1926 et représente l’auteur assis sous un saule pleureur, dont les branches retombent, sous l’effet du vent. Les premiers concerts se déroulent ici depuis 1959, autour du bassin d’eau en grès rouge.
Parc Łazienki – ouvert tous les jours jusqu’au coucher du soleil
⇒ Bon à savoir : l’entrée se trouve sur Ujazdowskie ou Agrykola.
Dernière étape de cette voie royale varsovienne : le Palais de Wilanów, à six kilomètres plus au sud. C’était la résidence d’été du roi Jan III Sobieski, construit en 1679 sur un site où se trouvait à l’origine un manoir. La nouvelle résidence royale fut baptisée « Villa nova » (littéralement « nouvelle villa »), d’où « Wilanów ».
On devine derrière l’élégant portail ce petit château où après Jan III Sobieski, le roi Auguste II et de grandes familles polonaises ont passé de bons moments.
Une superbe collection de portraits réalisés par des artistes polonais entre les XVIe et XIXe siècles se trouve dans les appartements royaux du palais. En effet le château Wilanów fut l’un des premiers musées de Pologne (depuis 1805), avec des intérieurs où trois grands styles architecturaux cohabitent : baroque, XVIIIe siècle ou XIXe siècle, avec de splendides décorations. La photo ci-dessous, prise dans ce « White hall » montre un aperçu des nombreux tableaux, dont un portrait équestre du roi, peint par Jacques-Louis David.
Vous remarquerez ce tableau bien mis en valeur sur le mur : il s’agit d’un portrait d’Isabella Lubomirska peint par Marcelle Bacciarelli en 1757. Après des études effectuées récemment sur cette oeuvre, il semble que le tableau a été modifié pour répondre aux modes qui avaient changé depuis la première mouture (coiffure, robe …) ; en effet on a constaté des couches successives de peinture sur celui-ci.
Dans la galerie sud, impossible de manquer cette grande statue équestre représentant le roi, réalisée pour célébrer le dixième anniversaire de la victorieuse bataille de Vienne ; elle se trouvait auparavant dans le grand vestibule. Dans cette galerie, on admire les magnifiques fresques au plafond, peintes par l’artiste florentin Michelangelo Palloni, illustrant les aventures amoureuses de Cupidon et Psyché.
Outre des tableaux de grande valeur, on pourra voir exposées des collections des céramiques chinoises et japonaises antiques. Si le palais avait été préservé des bombardements, les allemands avaient largement pillé les oeuvres les plus précieuses, et saccagé l’intérieur …. peu d’oeuvres ont finalement été retrouvées hélas.
⇒ Le saviez-vous ? À l’occasion de travaux de rénovation, des peintures du XVIIe et XVIIIe siècles, dissimulées sous un enduit de plâtre au XIXe siècle, ont été mises à jour !
Le jardin italien baroque a été conçu par l’astronome Jan Hevelius (inventeur du télescope) ; il se situe à l’est du palais et comprend plusieurs parterres de fleurs. Ce dernier a aussi créé le cadran solaire, la cascade au-dessus du pont romain dans le jardin anglais, et les sculptures de l’amour dans le jardin français.
En contrebas du palais, se trouve un lac et un chemin le longeant permet de faire une petite promenade à l’ombre.
Le mausolée de la famille Potocki se trouve un peu plus loin dans le parc, édifié dans un style néo-gothique ; la famille a été propriétaire de Wilanóv de 1799 à 1892 et y reposent Stanislaw et Aleksandra.
Je n’ai hélas pas eu le temps de voir le musée des affiches qui s’y trouve aussi, créé en 1968, et qui doit être très intéressant. Si vous voulez conserver cet article pour une lecture ultérieure, vous pouvez cliquer sur l’image ci-dessous et l’enregistrer dans un de vos tableaux Pinterest !
Cet article fait suite à une invitation de l’Office National Polonais de Tourisme, mais je garde toute liberté éditoriale.
Office National Polonais de Tourisme
Site Web : https://www.pologne.travel/fr
Office du Tourisme de Varsovie
Site Web : https://www.go2warsaw.pl
2 réponses sur « Varsovie royale »
incroyable tout ce qu’il y a à voir dis-donc … je pourrais y passer une semaine sur cette voie royale …
vraiment magnifique ce parcours … j’espère aller à Varsovie un jour !