Dubaï avec Emirates

Emirates a enfin remplacé ses vieux aéronefs par des Boeing 777-200LR (Longer Range) plus jeunes, sur le tarmac de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. C’est dans un appareil récent (environ 4 ans) aménagé en seulement deux classes (business et economy) que nous avons pris place, pour quelques jours de vacances aux Emirats Arabes Unis (articles à venir !). Voici un article sur nos impressions en classe economy de Lyon à Dubai, aller et retour, au mois de janvier 2022.

La recherche et la réservation

Sur la page de recherche du site Emirates, les résultats sont clairement lisibles, qu’il s’agisse des horaires, si le vol est direct ou avec escale, ainsi que les trois classes existantes, avec les tarifs.

En cliquant sur la petite flèche, on a accès à beaucoup d’autres informations pour chaque classe/tarif. Ainsi, si je « déroule » le tarif le moins cher « Economique », je m’aperçois qu’il se décline en plusieurs options de bagages, et de flexibilité de modification / annulation. Si le siège en cabine reste fixe (7 kilos) quelle que soit l’option choisie, il n’en est pas de même pour le poids de votre valise en soute, qui peut aller jusqu’à 35 kilos. Nombre de points accumulés sur le programme Miles Skywards, choix du siège payant ou gratuit, surclassement possible … à vous de voir vos priorités : quatre tarifs disponibles : Special (tarif le plus bas), Saver, Flex ou Flex Plus, c’est vraiment du sur-mesure !!

Une fois le tarif choisi en cliquant sur le bouton « Sélectionner », on passe à la page où l’on renseigne les noms et diverses informations concernant les passagers, puis à celle du paiement. Comme pour tout voyage, je vous conseille d’adhérer au programme de fidélité de la compagnie, qui peut vous donner quelques avantages (pas forcément un surclassement, mais sait-on jamais ?).

Le choix du siège est payant si l’on n’a pas de carte ou une carte de bleusaille … comptez 24 € pour un siège standard. Un plan de la cabine vous aide à faire ce choix …

48 heures avant le départ du vol, vous pouvez faire votre check-in en ligne, vous verrez donc les sièges qui vous ont été attribués, et vous pourrez les changer sans surcoût (siège standard). C’est ce que j’ai fait, pour l’aller nous étions en rangée 36, ce qui était quand même bien au fond de l’aéronef … j’ai choisi des places plus à l’avant, en rangée 15. Je ne suis pas fan de cet aménagement en 3x4x3, mais pour un vol de nuit, j’ai opté pour un siège au milieu d’une rangée de trois, maridou voulant absolument un siège couloir.

Le check-in à l’aéroport

Lors du check-in en ligne, j’étais surprise de lire que les cartes d’embarquement seraient à retirer au comptoir, à l’aéroport … on ne peut les imprimer immédiatement chez soi. Vous pouvez aussi préférer attendre le dernier moment et faire votre check-in juste avant le départ quand vous déposez vos bagages, mais vous prenez le risque de n’avoir que les « mauvais » sièges attribués …. tout dépendra du remplissage de l’avion bien sûr.

L’attente fut assez longue pour enregistrer nos bagages, seulement deux guichets ouverts, et une vérification supplémentaire pour les agents, celle du test PCR, qui peut prendre parfois du temps.

La cabine

Cette livrée est vraiment très agréable, même en classe economy. Les sièges sont habillés d’un tissu gris bleu clair et sur chacun d’eux on trouve un oreiller, une couverture et un casque audio, dont la qualité est assez bonne.

Les côtés de l’appuie-tête peuvent se rabattre pour maintenir la tête ; le siège s’incline de façon raisonnable, mais cette action fait du coup avancer l’assise et réduit un peu l’espace pour les jambes.

La durée de vol est de 6 h 43 minutes, on peut donc le considérer comme un « long courrier », il dure en principe un peu plus longtemps au retour. Nous serons accompagnés pendant ce vol de dix PNC, en plus du pilote et co-pilote, pour un avion rempli à peu près aux deux-tiers. Si vous souhaitez vraiment dormir, soyez attentifs il se peut qu’une rangée de quatre sièges soit libre, vous pourrez vous y allonger. Je n’ai pas vu les stewards ou hôtesses protester lorsque les passagers changeaient de siège, ce qui était bien différent à bord des vols Volotea en raison du suivi Covid ; il était important en effet de pouvoir localiser chaque passager en cas de contamination, pour informer les voisins d’un cas déclaré. Dans les sièges devant nous des messieurs ne portaient pas leur masque, cela leur a été reproché une fois mais ensuite les PNC ont lâché l’affaire et je ne trouve pas cela très normal.

Les consignes de sécurité, en anglais et en arabe uniquement, sont à visionner sur l’écran. Pas de démonstration par les PNC à l’aller comme au retour.

Le divertissement à bord

Je dois admettre que je fus très impressionnée par la qualité des IFE de cet avion. Les écrans sont de bonne taille et tactiles, on peut aussi se déplacer dans les menus avec la télécommande escamotable, bien pratique surtout si on utilise les jeux proposés.

Le système de divertissement Emirates répond au doux nom de ICE : Information / Communication / Entertainment. Il couvre beaucoup de choses, je ne vais pas tout détailler ici, mais pour l’Information, vous trouverez par exemple des infos sur le vol (altitude, vitesse, localisation en temps réel avec des cartes …), des infos sur la vente à bord … Dans la partie communication vous pouvez par exemple suivre des cours de langue uTalk, j’ai trouvé ça top ! Evidemment c’est souvent la partie « Entertainment » qui intéresse les voyageurs … je vous comprends ! Vous n’allez pas être déçu : radios, podcasts, films, documentaires, séries HBO … des classiques et des oeuvres récentes, et pour les films il y a même du « bollywood » … il y a plus de mille films au total.

J’ai trouvé qu’il était facile de se déplacer dans les menus de ICE, que ce soit avec les doigts sur l’écran, ou avec la télécommande. Par ailleurs, il y a tout ce qu’il faut pour recharger ses appareils électroniques, ce qui est appréciable.

Le wifi gratuit est réservé aux membres du programme Skywards et que vous voyagez en première ou êtes membre Platinium … il faut bien indiquer son numéro de membre au préalable dans votre réservation au moins 24 heures à l’avance pour en bénéficier. Pour les autres, le wifi est possible aussi, mais en version payante, à des prix raisonnables (50 Mo pour 10 dollars, enfin ça dépend ce que vous voulez faire, messagerie ou autre).

La restauration

On peut aisément consulter les menus standard (et les modifier si besoin) en allant sur « gérer ma réservation » sur le site Emirates. Les options sont assez nombreuses, pour des régimes alimentaires variés, qu’ils soient de type médical ou religieux, voyez plutôt, sachant que tous les repas servis sur leurs vols sont halal (conforme au rite musulman). Une fois à bord, grâce au wifi, vous pouvez également consulter le menu proposé.

Pour le trajet de Lyon à Dubaï, il s’agissait d’un vol de nuit, aussi le repas était désigné comme un dîner, avec la classique salade lentilles et de blé en entrée, puis un choix entre poulet ou boeuf pour le plat principal, et un brownie chocolat pour le dessert.

 

 

J’ai opté pour un menu végétarien indien, qui consistait en une salade de petits pois, maïs, lentilles en entrée, d’un plat chaud à base de riz, pommes de terre en sauce et courgettes, avec une sauce au curry. Comme pour le plat « standard », j’avais des crackers et du fromage « mature cheddar », mais le beurre était remplacé par de la margarine. En dessert, un « carrot kheer », un gâteau crémeux à la carotte à base de lait, riz, cardamome et muscade, saupoudré de pistache. L’ensemble était plutôt bon. On apprécie de manger avec des couverts en inox et non en plastique.  Mon plateau a été apporté à mon siège avant le service du reste de la cabine, qui a commencé par le service des boissons 45 minutes après le décollage. Le billet Emirates inclut ces repas ainsi que les boissons, alcoolisées ou non (vin rouge, vin blanc, bière (Stella Artois ou Tiger !, des softs comme eau, sodas, jus de fruits).

Peu après le dîner, les lumières se tamisent et on découvre un beau ciel étoilé … sympa non ?

Pour ceux qui avaient réussi à trouver le sommeil, on peut regretter que le service de la boisson chaude et du snack se fasse 1 h 30 avant l’atterrisage … c’est un peu rude !

Suit ensuite le ramassage des oreillers, couvertures, casques audio, en passages successifs. Eh non, vous n’aurez pas la paix.

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Nous sommes repartis de l’aéroport de Dubaï après un peu plus d’une semaine de vacances dans le pays. J’avais fait le check-in en ligne 48 heures avant, comme à l’aller. Dans l’aéroport DXB, au terminal 3, l’enregistrement des bagages se fait au choix soit à des guichets avec des agents, soit, comme nous l’avons expérimenté, avec des bornes, en nombre conséquent. Lors de notre passage il y avait seulement une jeune femme de la compagnie pour assister les passagers, c’était un peu juste, mais nous n’avons pas eu de difficultés particulières. Il faut d’abord scanner son passeport, puis poser sa valise sur le tapis, coller l’étiquette avec le code barre autour de la poignée, et récupérer la carte d’embarquement et le reçu pour le bagage, dont le poids s’affiche. Il y a même un terminal carte bancaire sur la borne, qui vous permet de régler votre dépassement du poids autorisé, qui je vous le rappelle est de 20 kilos par valise.

L’embarquement s’est déroulé sans problème, avec un avion un peu plus rempli qu’à aller. Attention ne traînez pas trop car l’aéroport de Dubai est vraiment très grand et rejoindre la porte C1 nous a pris pas mal de temps. Avec un temps dégagé mais un fort vent, nous avons décollé à l’heure, avec une belle vue sur la ville côté hublot !

Pour ce vol de jour vers la France, le menu du déjeuner était le suivant : salade de pâtes orzo en entrée, puis un choix entre crevettes ou boeuf pour le plat principal, et une mousse pomme caramel pour conclure. Nous avons tous les deux choisi les crevettes. Nous n’avons pas tellement aimé le dessert, très peu de pommes noyées sous une montagne de crème blanche mousseuse insipide.

 

Pour les deux trajets, un snack léger est servi un peu avant l’atterrissage, un petit sachet de pop corn salé et une barre au chocolat Kit-Kat ainsi qu’une boisson chaude (chocolat, thé, café) ou jus de fruits. C’est un peu déceptif mais le temps ne permet pas le service d’un petit-déjeuner plus complet.

Pour conclure cet article, voilà une vue depuis le hublot, de montagnes enneigées au sud de la Turquie. Cela me fait penser à une remarque sur la température de la cabine : à l’aller comme au retour, il faisait plutôt chaud, ce que j’ai préféré à une ambiance glaciale comme c’est parfois le cas en vol. Tout le personnel était attentif et bienveillant, et j’étais très contente d’avoir pu me procurer dans l’avion, avec un discount, un lot de trois flammes Emirates pour compléter ma collection, car elles étaient sold out à l’aéroport et pendant le vol aller. (ce sont des rectangles en tissu rigide avec le logo de la compagnie aérienne, qui peuvent servir de porte-clefs).

A l’aller comme au retour, nous avons décollé (et atterri) à l’heure, à cinq minutes près. La livraison des bagages a été relativement rapide. Mais ces évènements ne sont pas en lien avec la compagnie, tant les acteurs sont nombreux, (aéroport, personnel au sol, etc …) et susceptibles d’impacter la ponctualité d’un vol.

Peu avant l’atterrissage, une collecte a été faite au bénéfice de l’Emirates Airline Foundation, dont les fonds aident à améliorer la vie des enfants dans le monde. J’ai trouvé l’annonce un peu trop discrète et du coup presque personne n’a participé hélas.

BON A SAVOIR : Gardez bien vos cartes d’embarquement de votre vol Lyon-Dubaï !!! Elles vous permettront d’avoir droit à des réductions sur plusieurs lieux des Emirats Arabes Unis (Dubaï, Abu Dhabi et d’autres villes). Spas, restaurants, attractions … par exemple pour Dubaï : au Green Planet ou au Burj Khalifa. Intéressant non ? Pour en profiter, présentez vos cartes ainsi qu’une pièce d’identité au guichet de vente.

EMIRATES
Site Web : https://www.emirates.com/fr/french/