Salies de Béarn à Biarritz

Après la découverte de Pau et Oloron Sainte-Marie, puis de Navarrenx, Sauveterre et Bayonne, voici mon troisième et dernier billet sur ce blogtrip en Aquitaine.

Quelle jolie découverte que la ville de Salies de Béarn, avec ses maisons fleuries, ses bâtiments du XIXème qui ont tant de charme, et ses commerces délicieux 🙂 (voir plus bas)

Elle n’a rien d’une ville de cure ennuyeuse à mourir. Même ses thermes sont jolis, donnant sur un parc au kiosque au charme suranné. Dès notre arrivée nous avons pris quelques photos, et on constate qu’il y a deux Salies : une partie moyenâgeuse autour de la source saline (qui lui donne d’ailleurs son nom), et une partie plus récente (XIXème siècle) lorsque le thermalisme a pris son essor.

Dans le centre ancien, les rues étroites (ou venelles) mènent toutes au bassin de la fontaine salée. Traversant sur un pont, nous voyons que certaines habitations sont partiellement sur pilotis, car Salies est traversée par des affluents du Gave d’Oloron. Notre halte pour le déjeuner se trouve juste à côté de la plaque commémorative des sources salées, que vous ne pouvez rater.

 

Après notre pause gourmande, ce n’était pas fini !!! Arrêt obligatoire chez Mr Lavignasse, un chocolatier passionné qui nous a fait déguster ses spécialités … Claire comme les autres participantes ont validé les créations de cet artisan qui n’a pas la langue dans sa poche. Je recommande le chocolat noir aux cristaux de sel, le sel de Salies-de-Béarn bien sûr ! J’ai craqué pour les palets d’or et les chocolats au thé Earl Grey également, je vais faire des heureux à la maison.

Quelle surprenante architecture néo-mauresque pour l’établissement thermal ! Autour du parc au centre duquel se trouve un kiosque à musique, il y a également un casino de style Art Déco, et un grand hôtel.

Il s’agit du Parc Hotel, construit en 1893, dont vous voyez l’intérieur sur la photo ci-dessous. C’est une architecture très particulière, avec des galeries à l’italienne en bois exotique qui desservent les chambres, et une grande verrière.

Préparer son voyage :

OFFICE DU TOURISME DE SALIES-DE-BEARN
Site Web : http://www.tourisme-bearn-gaves.com/bearn-des-gaves/loffice-de-tourisme-salies-de-bearn

Où manger ?

LA BOUTIQUE DE JEANNE (formule soupe, tarte salée, salade et dessert à midi – testé et approuvé – on y fait son shopping aussi)
Place du Bayaà – 64270 Salies-De-Béarn

 

Nous avons repris ensuite la route pour rejoindre Saint-Jean de Luz, où j’étais déjà allée, mais il y a fort longtemps aussi je n’en avais que de vagues souvenirs.

Notre premier arrêt dans l’Eglise Saint-Jean Baptiste, où le roi Louis XIV s’est marié avec l’infante Marie-Thérèse en 1660. Il restera d’ailleurs dans la ville une quarantaine de jours. C’est notamment le retable qui attire les visiteurs, tant il est impressionnant et assez unique. En bois doré sculpté, il représente dix-huit statues de saints et saintes, et les murs peints de l’église sont superbes.

Peu de monde sur la plage, la couverture nuageuse persistait ….

Sur la promenade, quelques maisons anciennes attirent l’attention, comme celle-ci surnommée la « maison Smarties » avec son bandeau coloré :

Après avoir dépassé la maison de Jean-Paul Gaultier himself, nous arrivons chez l’un des incontournables : la pâtisserie Adam ! Elle est connue pour fabriquer les authentiques macarons de Saint-Jean de Luz, là aussi je n’ai pu résister (surtout aussi car la boîte rétro était trop mimi). Je réalise en regardant la bio de la maison que celle-ci a été créée l’année du mariage du roi ! En 1660 ! Ces macarons à l’amande délicieux et fondants sont fabriqués chaque jour, selon une recette secrète ! 😉 On prend une petite photo devant le port avec ses jolis bateaux colorés, c’est dimanche donc il n’y a pas tellement d’animation, c’est un peu dommage.

 

Passage obligé chez Adam pour les macarons locaux, avant d’aller au port de Saint-Jean de Luz ⛵️ /// Yummy Adam macarons and stop at the small harbour downtown ❤️

Une photo publiée par a taste of my life (@argone69) le 29 Nov. 2015 à 2h07 PST

Tout comme chez Adam, nous avons été très bien accueillies chez Pariès, (le gâteau basque est la plus connue des spécialités que nous avons pu goûter, mais la boutique vend beaucoup d’autres gâteaux et surtout comme annoncé sur la devanture, les Kanouga, ces caramels parfumés), c’est bien simple on a envie de tout y acheter, c’est inhumain ! J’ai rapporté quelques douceurs à Lyon, qui n’ont pas traîné très longtemps !

Préparer son voyage :

OFFICE DU TOURISME DE SAINT-JEAN DE LUZ (et présent aussi sur Twitter et Instagram, bravo !)
Site Web : http://www.saint-jean-de-luz.com

 

Je ne connaissais pas Ciboure, en face du port de Saint-Jean de Luz … nous y avons fait une halte oenologique et gastronomique en compagnie de Christel et Céline. C’est au chai Egiategia dans les sous-sols du fort de Socoa, que nous avons appris qu’on pouvait vinifier sous l’océan, à environ 15 mètres de profondeur. C’est l’idée d’Emmanuel Poirmeur, qui a d’ailleurs déposé un brevet, il a hâte d’appliquer ce procédé à ses premières vendanges (la vigne n’a été plantée qu’en 2009). Les essais réalisés avec un vin qu’il s’est procuré semblent concluants en tous cas, nous avons pu goûter un vin blanc effervescent vieilli donc avec ce procédé, sur la terrasse avec vue sur la plage, et le soleil qui se montrait enfin 🙂

L’appétit commençait à se faire sentir malgré nos dégustations à Saint-Jean de Luz …. direction l’Ispeguy, où nous avons dégusté des chipirons délicieux, et des plats typiques frais et locaux. Excellent poisson !

Avant de reprendre la route, il a fallu faire un peu d’exercice et monter les marches de la Tour de Bordagain. Cette tour à usage militaire fut accolée à l’église au XIVème siècle. D’en haut on a une vue imprenable sur la baie et la Côte Basque, c’est donc à faire, dans le cadre d’une visite avec l’Office du Tourisme uniquement.

Où manger ?

ISPEGUY
35 Avenue du Commandant Passicot – 64500 Ciboure

 

Nous avons passé nos derniers moments en Pyrénées Atlantiques, dans la belle ville côtière de Biarritz, avec un ciel bleu franc et massif. Les plus courageuses ont monté les 248 marches jusqu’au sommet du phare, personnellement je n’ai pu m’éloigner du spectacle fascinant des vagues de l’océan, une mer déchaînée sans aucun souffle de vent, j’avais rarement vu cela. Le contrejour avec les silhouettes des promeneurs était intéressant à capturer.

Un peu plus loin le long de la côte, l’accès au rocher de la Vierge était hélas condamné en raison de la houle. Dommage, car il paraît que depuis ce rocher à la forme d’une coque de bateau, on a une très belle vue sur la grande plage à sa gauche, et le reste de la Côte Basque à sa droite. On se promet toutes de revenir pour en profiter plus longuement.

D’où nous étions, au bout de la route côtière, nous avions un superbe point de vue sur la Villa Belza, juchée sur un rocher. Si cela vous tente, il y a d’ailleurs un studio à louer dans celle-ci, peut-être pour vos prochaines vacances ? Elle a vraiment du caractère, cette villa, avec son donjon moyenâgeux et sa tourelle en poivrière …

Préparer son voyage :

PAYS BASQUE TOURISME
Site Web : http://www.paysbasque-tourisme.com/

C’est sur cette parenthèse bien iodée que s’achève notre voyage … Un grand merci à tous les représentants des offices de tourisme rencontrés, et à l’agence Article Onze pour cette découverte du Haut-Béarn et du Pays Basque ainsi qu’à mes compagnons de voyage Catherine, Claire, Mariode et Sabrina !