Comme vous l’avez constaté si vous m’avez suivie sur instagram (où j’ai partagé de nombreuses stories), j’ai passé plusieurs jours dans l’Océan Indien récemment. Si vous ne savez pas encore où réserver un billet pour l’île Maurice, je vous invite à lire mon blogpost déjà publié sur notre expérience de vol avec Air Mauritius.
Je vais bien sûr vous relater cette expérience sur cette île merveilleuse proche de la française Ile de la Réunion, en vous proposant deux itinéraires à l’île Maurice, l’un dans le nord de l’île, sujet de cet article, et un autre plus tard qui vous donnera des aperçus du sud.
Alors que faire à l’île Maurice ? Tout d’abord, quelques conseils pratiques :
- Pour voyager à l’île Maurice, il est nécessaire d’avoir un passeport valide (pas de visa nécessaire pour un séjour touristique) ; il faut cependant remplir en ligne un formulaire de sécurité sanitaire « Safe Mauritius » (vous demandant votre adresse de résidence sur place ainsi que si vous présentez des symptômes ou pas), sur ce site : https://safemauritius.govmu.org/ Le document généré à l’issue de votre saisie sera téléchargeable en format pdf que vous devrez présenter aux autorités à l’arrivée. Votre passeport sera tamponné à l’arrivée ainsi qu’au départ.
- La conduite se fait à gauche, héritage des nombreuses années où elle était une colonie britannique. Votre permis français est suffisant, et croyez-moi on s’habitue assez vite, cependant il faut rester prudent car les routes ont pas mal de nids de poule. Par ailleurs, il n’y a quasiment pas de place pour se garer en bord de route, aussi les mauriciens arrêtent leur véhicule sur la voie de conduite, cela surprend au début ! Ensuite on est habitué à déboiter pour le dépasser et tout se passe bien . Globalement j’ai trouvé que les conducteurs étaient courtois dans l’ensemble et ne s’énervent pas comme en France …. Si néanmoins la conduite à gauche vous effraie, il est facile de faire vos déplacements en taxi pour voir les points d’intérêt, depuis votre hôtel. Je ne recommande pas les bus, qui sont très vieux et dont les horaires sont aléatoires.
- Ne soyez pas angoissés pour vous guider sur la route, il est facile d’acheter une carte sim à l’aéroport, dès votre arrivée, et ensuite de vous laisser guider avec Google Maps ou Waze en voiture. Les deux opérateurs principaux de l’île sont MyT et Emtel ; impossible de louper leur comptoir lorsque vous quittez la zone des bagages à l’aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam. Tout est bien rôdé et l’affaire est bouclée en dix minutes ! On remplit un formulaire, on paye, on donne son téléphone et une employée installe même la carte dans le smartphone pour vous ! Il faut compter 15 € pour 200 Go de data pendant 30 jours, et non 20 € comme j’ai pu le lire ailleurs 😉 Cela nous a suffi pour la durée de notre séjour (douze jours) … nous avons pris une carte Sim de chaque opérateur, pour être sûrs d’avoir la meilleure couverture … mais je pense que les deux se valent, ils ont peut-être même les mêmes antennes relais !
- Le décalage horaire par rapport à la France est de 2 heures en été, 3 en hiver … facile donc de récupérer du voyage !
Commençons par l’extrême nord et le Cap Malheureux, où se trouve une charmante église, qui est souvent prise en photo et figure sur la plupart des cartes postales. D’où vient ce nom étrange ? Plusieurs interprétations ont cours, mais il est vrai que cette côte, moins abritée et plus sauvage, a vu de nombreux naufrages, mais aussi le débarquement de la flotte anglaise, en novembre 1810.
Notre-Dame-Auxiliatrice fait face au lagon, avec son toit rouge, et elle est bien calme en semaine … mais le dimanche c’est une toute autre histoire ! Il y a grande affluence le samedi à 18 heures ou le dimanche pour la grand-messe (à 9 h 30).
Faites quelques pas le long de la mer pour regarder les enfants jouer et observer les scènes du quotidien du village.
C’est un must dans le nord, dans les environs de Grand Baie, le Château de Labourdonnais se trouve à Mapou, sur une ancienne exploitation horticole et sucrière. C’est une véritable affaire de famille car les enfants et petits-enfants de Christian Wiehe se sont succédés dans la propriété jusqu’en 2006. C’est en 1856 que cet entrepreneur fait construire cette élégante demeure de style néoclassique, avec sa double varangue et ses colonnes.
La vue de face sur la demeure est assez saisissante, au bout d’une allée d’arbres imposants appelés « intendances », qui ont été introduits à Maurice au XVIIIe siècle ; ils viennent d’Inde, ou encore de Ceylan.
Il existe des visites guidées, mais il est très facile de visiter de façon libre, des panneaux en anglais et français donnant pas mal d’informations précieuses sur la maison ainsi que ses différentes pièces.
La salle à manger de style victorien comporte un très beau parquet (tout comme l’entrée), en marqueterie de chêne, teck et bois de natte ; sa table peut accueillir jusqu’à 25 convives. Le papier peint sur le thème de la nature a été bien restauré, car il a souffert d’infiltrations d’eau de pluie lors de travaux sur la toiture. Toujours au rez-de-chaussée, on verra le bureau, l’office et le godon, un sous-sol où étaient stockées les denrées (ce terme vient de l’anglais « go down »)
À l’étage, on découvre la chambre du maître de maison, très vaste avec un lit à baldaquin élégant, une grande armoire à glace et un prie-Dieu. Toujours à ce niveau, plusieurs pièces donnent un aperçu historique de Maurice, un film relate la restauration de cette bâtisse coloniale, et une autre salle est consacrée à l’oeuvre Paul et Virginie.
Je vous conseille de regarder ce film expliquant l’étendue et la difficulté des restaurations qui ont eu lieu en 2006, c’est très intéressant.
On continue ensuite la visite par le parc botanique et les vergers, aux nombreux arbres fruitiers (beaucoup d’espèces de manguiers). C’est avec les fruits de ces arbres que sont confectionnées les confitures et les pâtes de fruits du domaine, mais également les jus.
Une petite ferme ravira les enfants, on peut entrer dans l’enclos où se trouvent des tortues très âgées (Jérémy a plus de 100 ans), des moutons, des chèvres et même des lapins.
On termine par une dégustation des rhums et liqueurs de la propriété, ainsi que des jus, pâtes de fruits et confitures, cela est compris dans le prix d’entrée.
C’est l’une des excursions les plus plébiscitées ici : la balade en bateau jusqu’à l’ île aux Cerfs, située à environ 10 minutes du village de Trou d’Eau Douce (à l’est). Elle séduit pour ses plages au sable blanc et les belles opportunités de snorkeling … mais attention aux oursins, qui sont nombreux et très gros … chaussons obligatoires si vous vous baignez près de rochers.
Tous les types de bateaux pour y aller existent : catamarans, bateaux pirate à moteur, certains avec déjeuner et boissons inclus, avec musique à fond pour un public jeune … Nous avons opté pour une visite le matin, pour éviter la foule ; en effet la plupart des bateaux arrivent là-bas autour de midi ou 13 heures. La formule choisie, à bord d’un bateau modeste, à moteur cependant, est celle proposée par le Lodge Otentic à Grande-Rivière. Le départ se fait depuis leur hôtel à 9 h 30, cela permet d’en profiter au calme, avant l’arrivée massive des bateaux ; pendant la navigation, on a de belles vues sur les montagnes et on aperçoit parfois des pêcheurs à pied.
En effet, notre « capitaine » nous dépose à l’opposé de l’embarcadère classique, nous étions quasiment seuls (une douzaine de personnes qui faisaient l’excursion en même temps que nous). Un golf ayant investi une bonne partie de l’île, il est impossible de la traverser à pied, il faut en faire le tour. Comme je vous le disais, c’est vraiment bondé l’après-midi, donc je recommande d’éviter les horaires classiques.
De retour au lodge vers 13 h, on a pu profiter du buffet qui comprend un large choix de plats mauriciens (tout est fait sur place), de la piscine, des kayaks qui sont en libre service (on peut aller voir la cascade et les macaques, qui ne sont pas très loin), et du tir à l’arc, par exemple. Le forfait comprend aussi les boissons soft de l’honesty bar (on ne paie que les boissons alcoolisées, si on en consomme). Nous avons vraiment été séduits par l’accueil des gérants et du personnel, c’est une expérience hautement testée et recommandée !
OTENTIC ECO TENT EXPERIENCE – Coastal Road, Deux Frères, Grand River South East
Réserver à l’avance par mail ou whatsapp – info@otentic.mu
Prix pour la journée : 1500 RS
À une dizaine de kilomètres de Port-Louis, à l’entrée de Moka, se trouve la Maison Eurêka, une très belle maison créole du XIXe siècle, nichée dans la verdure. Apparemment il existe des visites guidées, mais nous n’avons pas pu en profiter hélas. Nous avons donc visité seuls avec à la main notre guide de voyage, en regrettant qu’il n’y ait pas de panneaux donnant quelques informations complémentaires.
Cette belle demeure coloniale n’est plus habitée, mais elle conserve une atmosphère aristocratique, entretenue par les actuels propriétaires. Elle fut construite en 1830 par le premier master mauricien de la Cour Suprême, elle fut rachetée par Henri Le Clézio, arrière grand-père de l’illustre écrivain, qui y vécut de longues années avec ses 17 enfants. Elle dut être vendue, ainsi que le domaine, en 1980 car les héritiers étaient trop nombreux …
La visite est un véritable voyage dans le temps, grâce aux meubles d’époque (venant souvent de la Compagnie des Indes française ou anglaise), ainsi que les photos et tableaux qui ornent les murs des nombreuses pièces.
On parcourt successivement le petit salon d’entrée, puis le bureau, avec ses fauteuils créoles, le grand salon avec un piano Pleyel, la salle à manger et sa grande table en acajou, la bibliothèque et enfin le salon chinois. À l’extérieur, se trouve la cuisine, qui est encore utilisée.
Nous avons beaucoup aimé aller voir ensuite le jardin, puis surtout nous promener jusqu’aux bassins et cascades, c’est un chemin pentu mais sans difficulté particulière. Je vous conseille pourtant d’avoir de bonnes chaussures, il peut être un peu boueux s’il a plu quelques heures avant.
Nous n’avons pas testé le restaurant qui se trouve sur place, mais il était bien tentant, avec une cuisine typiquement mauricienne à la carte.
Fun fact : la demeure a 14 chambres et 109 portes !
La capitale, PORT LOUIS, située à l’ouest, n’est pas un incontournable, nous y avons passé une journée et je dois dire que c’est une ville assez fatigante, car bruyante et à la circulation très dense. Il y a néanmoins de nombreuses choses à faire et à voir. Il est assez facile de s’y repérer car les rues adoptent un plan quadrillé un peu à l’américaine.
Tout d’abord, l’étonnant marché couvert, qui est divisé en plusieurs halles, reliées les unes aux autres par des allées. Nous avons surtout passé du temps dans la partie consacrée aux fruits et légumes, où il y a de nombreux vendeurs et des couleurs chatoyantes. On s’est bien sûr laissés tenter par des gousses de vanille, des avocats, ananas et mangues (mais ce n’était pas trop la saison des mangues hélas).
À l’étage sont regroupés les marchands de tissus, souvenirs et épices.
Juste à côté se trouve le Grand Bazar, qui lui est plutôt consacré aux textiles, souvenirs … et contrefaçons diverses de sacs à main de marque.
L’un des principaux musées de Port-Louis est le Blue Penny Museum, situé à proximité d’une zone commerciale où vous trouverez bon nombre de magasins assez luxueux, et des restaurants pour touristes.
Au premier étage se trouvent différentes cartes d’époque et maquettes de bateau, retraçant l’exploration des mers du Sud par les différentes civilisations (Arabes, Chinois, Européens …). On se documente ensuite sur la découverte de l’île Maurice par les hollandais, la colonisation par les français …
Il y a également beaucoup de lithographies et photographies sur Port-Louis, à différentes époques, et enfin la dernière partie est consacrée à l’histoire de la poste mauricienne, d’où le musée tire son nom. Le « blue penny » est en effet le nom du timbre très rare qui y est exposé, en deux exemplaires, édités en 1847.
Au rez-de-chaussée, c’est l’histoire de l’oeuvre de Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virginie, que l’on découvre, ainsi que des documents et objets consacrés au naufrage du Saint-Géran.
Globalement nous avons trouvé ce musée un peu ennuyeux, il faut être passionné d’histoire maritime ou de philatélie pour y trouver son compte.
Il est assez dépaysant de déambuler dans le quartier chinois, qui est assez important et bien sûr très commerçant.
Je vous recommande de passer par la rue Sun Yat Sen et la rue François A. Venpin avec du street art chinois et manga de toute beauté.
Autre point d’intérêt non loin du quartier chinois, la mosquée Jummah, qui est la plus importante de la capitale, et une des plus anciennes puisqu’elle fut construite en 1853 (la plus ancienne étant Al-Aqsa). Elle fut financée par de riches commerçants musulmans de Gujarat en Inde. Au départ elle était connue, sous l’occupation française comme « la mosquée des arabes » et fut progressivement agrandie et prit son nom définitif en 1894. Elle a une très belle architecture, avec des dômes et des minarets, des colonnes imposantes et de belles arcades. Sa porte d’entrée sculptée est très belle, témoignant de l’influence de l’architecture indo-islamique et du génie des artisans indiens.
Enfin, pour mieux comprendre le mix culturel et racial de l’île Maurice, il est utile de visiter l’Aapravasi Ghat, qui est un ancien dépôt d’immigration construit en 1849. On y accueillait, triait, identifiait, nombeux immigrants venus d’Inde, des Comores, pour servir de main-d’oeuvre aux exploitations sucrières. En effet suite à l’abolition de l’esclavage, celles-ci manquaient cruellement de bras pour les travaux aux champs. C’est la période de l’ »engagisme » qui a succédé à la précédente, embauchant pour des contrats longs (5 ans, parfois 10) ces hommes et même ces familles venus de loin pour trouver un travail. Dans les expositions on apprendra que finalement le salaire était très bas … et les conditions de travail très difficiles, guère mieux que l’esclavagisme donc. Le nom « Aapravasi Ghat » signifie d’ailleurs « lieu d’arrivée des immigrants ».
Lors de notre passage le centre d’interprétation (payant) était hélas en travaux, donc nous avons parcouru le site qui est en fait l’ancien hôpital, conservé et restauré, où les arrivants passaient la visite médicale ; ils restaient deux jours au centre, puis étaient pris en charge par leurs employeurs (le reste n’est plus que ruines : cuisines, salles communes, latrines). Il y a des panneaux qui donnent pas mal d’explications sur l’histoire de l’engagisme et sur les pièces visitées. Cette partie est gratuite.
Quittons Port-Louis et rejoignons l’un des incontournables de l’île Maurice, c’est bien sûr le jardin de Pamplemousses, un vaste jardin botanique situé dans le village de … Pamplemousses ! (à environ 11 kilomètres de Port-Louis). C’est Mahé de la Bourdonnais, (personnage dont vous entendrez beaucoup parler sur l’île) ancien gouverneur français de l’île, qui s’appelait à l’époque l’Isle de France, qui acheta en 1735 une demeure sur ce terrain, nommée « Mon plaisir ».
Il y fera planter du manioc, des arbres et des plantes venus d’ailleurs, essaya même le ver à soie. C’est ensuite Pierre Poivre, naturaliste et intendant de l’île qui prit le relais et convertit le potager en parc botanique.
La grille d’entrée en fer forgé est très belle, il paraît d’ailleurs qu’elle a remporté un prix à une exposition internationale en Angleterre en 1862.
Peu après l’entrée, on arrive assez rapidement devant le « château » de Mon Plaisir, une grande demeure de style colonial, qui en fait n’a rien à voir avec celle qu’avait fait construire le gouverneur La Bourdonnais. Celle-ci date du XIXe siècle et fut érigée par les anglais. On ne peut pas la visiter, elle abrite des services administratifs, ou sert de lieu de réception pour des évènements officiels.
Nous avons continué notre flânerie en nous aidant du plan donné à l’entrée, admirant le Samadhi de Sir Seewoosagur Ramgoolam, ce monument en pierre où le corps de l’ancien premier ministre de Maurice fut incinéré, parcourant les avenues Poivre, François-Liénard, Telfair, Paul et Virginie … qui sont bordées de différents types de palmiers. Nous avons également admiré les bassins des lotus blancs et celui des nénuphars.
Nous avons pu également voir, à nouveau, des tortues, pas loin du grand bassin, qui sont énormes et très vieilles.
Sur 26 hectares, on découvre en tout 600 espèces, parmi lesquelles 85 variétés de palmiers dont 40 proviennent des Mascareignes (les îles englobant Madagascar, la Réunion et Maurice).
Le prix de l’entrée au jardin de Pamplemousses est de 300 roupies. À l’entrée sont postés des guides, qui pourront vous accompagner et vous donner davantage d’informations (80 roupies par personne).
Je vous recommande fortement de passer quelques heures à l’Aventure du Sucre, qui porte fort bien son nom. C’est une sorte de musée qui nous emmène dans un formidable voyage qui nous montre comment le sucre a façonné l’île.
Le lieu est immense (plus de 5000 m²), en effet il s’agit d’une ancienne usine de sucre, celle de Beau Plan, qui fermé ses portes en 1999. Après une introduction historique, on poursuit sur l’apprentissage de la fabrication du sucre (de canne !), de façon très claire et ludique. Après avoir acheté vos tickets à l’accueil, vous pouvez utiliser le wifi gratuit (à cet endroit-là seulement) pour installer l’application qui vous permettra de suivre la visite avec votre smartphone, si vous le souhaitez.
J’ai trouvé intéressant de voir de près de vraies machines qui ont réellement servi il y a quelques années : appareils à cuire, centrifugeuses, machines aux énormes engrenages … Dans une grande barge de transport, on réalise la force dont faisaient preuve les coolies, qui portaient sur leur tête des sacs de …. 80 kilos !
La visite se termine par des dégustations … de sucre, bien entendu ! Sucre demerara clair, brun, etc … j’ai eu un coup de coeur pour le sucre de mélasse « molasses sugar » aux arômes de réglisse, aussi en ai-je acheté au « Village Boutik ». Suit également une dégustation de rhums de la plus ancienne distillerie de l’île, New Grove. Il y a également des miels et confitures à goûter ! Cette partie « boutique » propose pas mal de souvenirs issus de l’artisanat local, c’est l’occasion de faire ses achats pour rapporter en France.
J’étais ravie de découvrir quelques oeuvres de street art sur les différents bâtiments, par des artistes locaux. Un petit panneau avec un QR code permet d’en savoir davantage sur eux, à côté de chaque peinture.
Nous y avons fort bien mangé, voir plus de détails à la fin de l’article dans la rubrique « Où manger ? ». Si cela ne vous tente pas, sachez qu’il y a aussi une aire de pique-nique à disposition.
Un très joli temple se trouve sur la localité du Triolet : c’est le temple Maheswarnath Mandir, dédié à Shiva. Il est assez ancien puisqu’il a été élevé en 1891, et regroupe en réalité plusieurs temples colorés de tailles différentes, où vous pouvez entrer librement (à condition d’ôter vos chaussures). En vous garant sur le parking vous remarquerez l’immense arbre à l’entrée, il s’agit d’un banian, vieux d’un siècle et demi, avec des lianes qui dégringolent jusqu’à terre. Nous avons beaucoup aimé voir ce site religieux hindou aux magnifiques couleurs.
Et les plages me direz-vous ? En voici quelques unes où nous avons posé notre serviette, dans la partie nord de l’île.
La plage du Trou aux Biches séduit par son eau limpide, il faut juste marcher une dizaine de minutes sur la droite, après la plage des hôtels, pour avoir un accès libre à ce coin de paradis.
Au nord-ouest également, la plage de Mont-Choisy est large et généreuse, et son sable blond est nettoyé chaque jour. Bordée d’un lagon à l’eau bleu turquoise, c’est la plage de carte postale …
La plage de Flic-en-Flac est bordée de filaos (pas de cocotiers) et elle est bien tranquille, nous l’avons fréquentée souvent car nous logions là-bas la première semaine.
Où manger ?
Si vous visitez le château de La Bourdonnais, je recommande chaudement leur restaurant «La table du château ». Des tables sont installées dans la salle ouverte ou également en terrasse, dont la plupart avec vue sur la belle résidence coloniale. Leur menu « Découverte de l’île Maurice » nous a beaucoup plu, c’est un bon rapport qualité / prix avec entrée, plat et dessert pour 1 350 roupies. (choix entre 3 options pour le plat).
La table du château – Domaine de La Bourdonnais – Mapou (ouvert tous les jours pour le déjeuner, et du lundi au samedi pour le dîner)
Sur le site de l’Aventure du Sucre, je vous recommande vivement de déjeuner au Fangourin, où nous nous sommes régalés, et le service était (comme souvent à Maurice) excellent. Depuis les amuse-bouches servis à l’apéritif (des croûtons avec des chutneys différents), aux plats savoureux, ce fut un sans faute. Je vous recommande le cocktail « Tropical Lazy Dodo », à la confiture d’ananas, et le burger de cerf ou la saucisse rougaille. En dessert, notre palais s’est délecté de la crème brûlée et de la papaye verte confite avec une glace vanille.
Le Fangourin – L’aventure du sucre – Beau Plan (fermé le dimanche)
Sur la plage de Belle Mare, une cabane toute simple où on peut manger les pieds dans le sable ; nous sommes chez Charlene. On y déguste des bols renversés, du poisson, du calamar … seul bémol le service peut être assez long, car la cuisine est hyper minuscule ! Je vous conseille de patienter en sirotant un cocktail ou une bière bien fraîche.
Sun and Sand – chez Charlene – Plage publique Belle Mare – attention seulement paiement en espèces.
Si vous êtes en virée à Grand Baie, je vous conseille La Kaza, restaurant dans le centre, en bord de route (certes, il est un peu difficile de se garer). Après l’apéritif pris sur les balançoires, nous avons dégusté de la vieille rouge, un poisson local et de l’ourite sautée : c’est un genre de poulpe. Les plats étaient servis avec des légumes et du riz, comme souvent à l’île Maurice.
La Kaza – Sunset Boulevard Royal Road – Grand Baie
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Une réponse sur « Visiter l’île Maurice : le Nord »
je ne suis pas encore allée sur cette île mais c’est un projet de voyage, entre autres … merci pour les infos !