Je sais que vous aimez voyager avec moi, y compris dans l’avion, aussi voici un autre article consacré à mon expérience pour rejoindre l’île Maurice avec Air Mauritius. Nous avons voyagé avec cette compagnie de Paris Charles de Gaulle à l’aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam (ou aéroport de Plaisance), et inversement. C’est parti, embarquez avec moi sur ce vol long courrier.
La réservation du billet d’avion
Le site internet m’a semblé clair et pratique car on peut voir les tarifs selon le jour choisi, sur tout le mois, en se déplaçant à l’aide des flèches latérales à gauche et à droite (bandeau du haut). Plus bas, le détail est donné suivant la classe choisie, Economie ou Business, et éventuellement dans « Meilleure Offre » s’il y a une promo en cours (ce n’est pas toujours le cas). S’affichent également l’horaire de départ et d’arrivée, la durée du vol et d’autres infos si on clique sur le lien « afficher les infos de vol détaillées ».
Sans action de votre part, un repas « standard » vous sera servi à bord. Si vous souhaitez un menu particulier, il faut au préalable renseigner votre préférence sur votre réservation en ligne. Ces repas spéciaux sont nombreux et j’ai apprécié qu’un paragraphe s’affiche pour décrire plus précisément celui-ci, comme par exemple pour le repas végétarien (ci-dessous) ; ainsi, pas de mauvaise surprise ou de malentendu.
L’aéronef
La liaison entre Paris et l’ïle Maurice se fait à bord d’appareils Airbus A350-900 XWB (eXtra Wide Body – fuselage extra large). C’était la première fois que je voyageais à bord de ce modèle – j’avais fait l’expérience d’un A380 entre Londres et Miami il y a quelques années, sur British Airways. Ces A350 ne font pas seulement la liaison entre Paris et Maurice, bien sûr ! On les retrouve entre Maurice et la Malaisie, par exemple (via Singapour).
La cabine « Airspace » d’Airbus a été conçue avec des hublots panoramiques, des coffres à bagages offrant plus d’espace, et des sièges de confort « exceptionnel » dans les deux classes. Cependant, pour bénéficier des sièges-lit entièrement inclinables, il vous faudra voyager en classe affaires.
Je regrette que l’agencement en 3x3x3 (sièges duo uniquement en classe affaires) pénalise les personnes voyageant en couple.
La flotte Air Mauritius se compose de quatre A350-900, deux A330-900neo, deux A330-200 ainsi que quatre ATR (avions à hélices).
Nous avons eu beaucoup de mal, à l’aéroport Charles de Gaulle, à identifier l’endroit où faire le check-in. En effet il n’y a pas de comptoir « permanent » Air Mauritius, les écrans affichent le vol uniquement au moment de l’ouverture de l’enregistrement. Nous avons même été mal renseignés par une employée Air France et avons rejoint pour rien le terminal 2E avec une longue marche inutile, alors qu’il fallait bien attendre au 2F, non loin de l’enregistrement Air France.
Notre aéronef à l’aller se nommait Trochetia Boutoniana, une plante endémique de Maurice dont la fleur est l’emblème floral national de l’île depuis 1992. C’est pour la compagnie Air Mauritius une façon de mettre l’accent sur la protection de l’héritage naturel et la reforestation, car elle collabore avec la Mauritian Wildlife Foundation depuis dix ans. Cet A350 datait de fin 2019, donc un oiseau tout jeune ! Cet appareil ultra-moderne est jusqu’à 25% plus économe en carburant que ses prédécesseurs, réduisant significativement notre empreinte carbone. Le décollage prévu à 16 h 20 sera retardé d’à peine quinze minutes.
Au retour, l’avion baptisé le Morne Brabant datait de 2017 ; le vol sera un peu plus long qu’à l’aller, soit 11 h et vingt minutes. Un autre aéronef de la flotte se nomme le « Mauritius Kestrel » (crécerelle), l’oiseau national de Maurice. Je croyais que c’était le dodo !
Après avoir décollé les stewards et hôtesses de l’air ont procédé à la distribution de pochettes (en plastique), non réutilisables, dommage, qui contenait des bouchons d’oreille, des chaussettes et un masque pour les yeux, bref le strict minimum !
On fait l’inventaire de ce siège classe éco où nous serons pendant environ 11 heures : un coussin, une couverture en matériau style polaire assez fine, pas de magazine papier mais magazine Islander lisible sur l’écran (54 pages). Il y a également un casque audio mais j’ai trouvé que le son délivré était vraiment de mauvaise qualité … en classe affaires il est de meilleure facture. Donc un conseil, emportez vos écouteurs ou votre casque personnel (qui doit pouvoir se brancher avec un fil, il n’y a pas de connexion possible en Bluetooth©).
L’appuie-tête est réglable en hauteur, le siège au revêtement de tweed bleu est de confort moyen, à l’assise pas trop dure, et au dossier un peu inclinable, permettant de s’assoupir. Il y a aussi un repose-pieds (qui doit être relevé en phases de décollage et d’atterrissage).
Quelques mots sur notre itinéraire : après avoir survolé la France en direction du sud est, puis toute la botte italienne, on passe au-dessus de l’Égypte, l’Éthiopie puis enfin l’Océan Indien avant d’arriver à destination.
Le Wi-Fi à bord
En classe économique il faut payer pour pouvoir « surfer » pendant votre voyage, et trois offres sont proposées :
Start : 9.95 USD pour 1 heure d’internet (75 Mo de données maximum)
Classic : 14.95 USD pour 3 heures d’internet (150 Mo de données maximum)
Premium : 19.95 USD pour un accès à internet pendant toute la durée du vol (11 heures dans notre cas) (300 Mo de données maximum)
La restauration à bord
À l’aller :
Peu de temps après le décollage, des boissons sont servies aux passagers, des softs comme des alcools (whisky, bière, vin …) accompagnées d’un petit sachet de biscuits salés. J’ai choisi une Phoenix, bière locale de Maurice.
Une heure environ après le départ de Paris, les premiers repas spéciaux (commandés au préalable) sont servis. J’avais choisi un menu végétarien VLML (ce qui signifie qu’il peut inclure des produits laitiers et des oeufs) composé d’une petite portion de taboulé en entrée, des ravioli aux épinards, en sauce tomate, une salade d’ananas et des abricots moelleux. J’ai trouvé le plat très bon et suffisant en quantité pour mon appétit.
En ce qui concerne le menu standard, l’entrée était une salade de chou et carottes puis le choix était possible entre du poulet en sauce avec du riz ou des pâtes végétariennes (macaroni sauce tomate) ; un petit fromage frais aux herbes, et en dessert, une tartelette crumble aux fruits rouges.
Une heure trente avant d’atterrir, le service du petit-déjeuner commence. Je fus un peu déçue de mon plateau végétarien, qui comportait essentiellement des fruits. Encore une salade d’ananas, une compote, et deux fruits frais pas mûrs, que j’ai emportés pour plus tard : une banane et un kiwi. Il y avait aussi un petit bout de pain et de la margarine.
Un jus d’orange faisait également partie de cette prestation. Le trolley passait ensuite pour les boissons chaudes : thé, café, etc ..
Pour le régime standard, la même salade de fruits et compote, mais le pain était servi avec du beurre et de la confiture. En outre, deux mini-croissants et un mini pain au chocolat étaient sur le plateau. Inutile de dire que tout était bien mou et pas très bon.
Pour information, les repas sont préparés par le prestataire Newrest et pas par Servair.
À noter que ce sont des couverts en inox qui sont donnés, et non en plastique ou en bois, c’est bien plus agréable.
Au retour
L’aéroport international de l’île Maurice se trouve au sud-est de l’île ; nous sommes arrivés pas mal de temps en avance pour notre enregistrement (en fait déjà fait en ligne depuis l’application Air Mauritius, ce que je vous recommande). Tout s’est bien passé il n’y avait pas encore trop de monde et le personnel était présent en nombre suffisant. Soyez vigilants lorsque vous rapportez des souvenirs (bouteilles de rhum ?) car en classe éco le poids maximum autorisé pour le bagage en soute est de 23 kgs. Vous avez néanmoins aussi droit à un bagage cabine qui lui ne devra pas excéder 7 kgs.
L’attente fut un peu longue et, passée la sécurité, peu de magasins pour passer le temps, avant l’embarquement. Il s’agit d’un vol de nuit avec un décollage à 22 h 45 heure locale.
Nous n’avons pas expérimenté de retard sur les vols empruntés, ni à l’aller, ni au retour ; nous avons peut-être été chanceux, j’ai eu vent de retard importants, en particulier au départ de l’île de la Réunion à destination de Paris CDG.
Comme à l’aller, après un premier passage pour les boissons, mon dîner végétarien est servi à 23 h 30, avant tout le monde. En entrée , une petite salade de nouilles aux olives noires, petits pois et carottes. En plat, des pâtes penne rigate aux brocoli et autres légumes en sauce béchamel. En guise de dessert, une petite part de gâteau assez fade. Je n’ai pas touché au pain qui comme souvent en avion était vraiment mauvais.
Le petit-déjeuner servi un peu avant d’atterrir à Paris-Charles de Gaulle était le même que le standard. Quelques morceaux de fruit, un yaourt, un jus de fruit, du pain, du beurre, de la confiture, une viennoiserie (mauvaise) et une part de gâteau au chocolat très moyen.
Divertissement à bord
Les IFE sont récents, et les écrans, bien que d’une taille moyenne, ont l’avantage d’être mats et donc sans reflets gênants.
L’offre est plutôt satisfaisante, avec un catalogue films, séries et documentaires honnête, où les plus jeunes ne sont pas oubliés.
Il est très intéressant de pouvoir suivre son vol en temps réel, de différentes façons et avec beaucoup d’informations sur la vitesse, l’altitude, la localisation sur la carte, et la distance parcourue et celle restante. Seul bémol, la qualité du casque déjà évoquée plus haut.
Pour résumer mon expérience à bord, lors de ces deux trajets Paris-Maurice-Paris
J’ai aimé :
- La facilité de lecture de l’interface du site pour la comparaison et la commande de billets
- Des avions récents et plutôt silencieux (Airbus)
- La nourriture à bord, correcte pour une classe éco
- L’achat possible du billet sur le site Air France, permetttant de comptabiliser des miles Flying Blue, car les deux compagnies sont partenaires sur cette liaison
J’ai moins aimé :
- La disposition de la cabine en 3x3x3
- Des PNC moins souriants sur le vol du retour
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3 réponses sur « L’île Maurice avec Air Mauritius »
Super très détaillé, merci on s’y croirait
intéressant, mais pour cette durée de vol j’opterais c’est sûr pour la business
je peux tout à fait comprendre chère magda ! c’est un autre budget mais effectivement cela peut se justifier pour arriver moins fatigué.