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Santo Domingo

Près d’un an après, je commence la rédaction de mes articles sur la République Dominicaine, c’est un délai un peu long oui je sais, mais cette destination nous a globalement pas mal déçus. Nous avons trouvé l’île bien moins belle que ses voisines la Martinique, la Guadeloupe ou encore la Dominique.

J’aurais dû avoir la puce à l’oreille en constatant qu’il n’existait quasiment pas de guides touristiques sur la RD, mais nous voulions changer après plusieurs séjours dans les Antilles Françaises les hivers passés. Dès l’arrivée à l’aéroport de Punta Cana (je vous ai raconté notre expérience de vol dans mon article Punta Cana en Premium Economy Air France), nous avons également constaté que nous étions quasiment les seuls à chercher l’agence de location de voitures (car nous voyageons de façon autonome et non en groupe). On comprendra pourquoi plus tard.

Nous avions fait l’erreur de réserver trois nuitées à Punta Cana, et rayonner autour. Notre logement Airbn’b était assez excentré, et nous avons assez peu profité des plages, qui sont la plupart du temps privées et réservées aux gros resorts hôteliers. Pour se déplacer en voiture, on passe de nombreux checkpoints, et même si nous ne nous sommes jamais sentis en insécurité, c’est une ambiance spéciale et stressante, comme tous ces barreaux qui recouvrent les villas ou immeubles, du rez-de-chaussée au dernier étage. Pourquoi ? Peur du voisin Haïti, encore plus pauvre que la République Dominicaine ? C’est assez stressant et pas une ambiance que nous recherchons lors de vacances. Pour revenir au hôtels en bord de plage, leurs restaurants sont également réservés à la clientèle, et nous n’avons pas réussi à y réserver une table … Heureusement, plus tard, nous avons choisi un hébergement à Santo Domingo, et nous étions ravis de cette situation.

Nous avons beaucoup aimé la visite de Saint-Domingue, qui a un très joli et agréable quartier colonial, entre autres, où on peut se détendre un peu, et où l’ambiance est très joyeuse et agréable. Dans cet article nous allons donc parcourir cette ville, en explorant notamment :

  • Eglise et couvent des dominicains
  • Casa del Tostado
  • Parque Colón
  • Cathédrale Santa Maria la Menor
  • Calle de las Damas
  • Museo de las Casas Reales
  • Plaza de España
  • Alcázar de Colón
  • Ruines du Monasterio San Francisco
  • Forteresse Ozama

Dans mon préambule, je vous parlais des barreaux et grillages sur les maisons … voici un exemple sur cet immeuble, regardez le balcon, on dirait une volière ! 😀

santo domingo republique dominicaine

Après deux tentatives d’établissement d’une colonie espagnole au nord de l’île, qui ont échoué (pour cause de vents violents, d’absence de source), c’est finalement le troisième essai qui fut le bon, au sud, avec la création de Nueva Isabela (du nom de la reine de l’époque, Isabelle de Castille) en 1496. Hélas, un cyclone tropical survient et détruit la ville, qui sera reconstruite sur l’autre rive du fleuve Ozama. Elle prendra alors le nom de Santo Domingo de Gúzman, en l’honneur de Saint-Dominique de Guzman. Elle acquiert le statut de ville espagnole en 1508, Ferdinand II d’Aragon lui accordant ses armes. Elle se développe ensuite, avec l’établissement d’une première université, d’un tribunal royal … elle est en 1523 en pleine expansion, avec la culture de la canne à sucre. Elle connut une domination française et le changement de son nom en « Saint-Domingue » suite au traité de Bâle en 1795. Elle connut ensuite plusieurs années de domination haïtienne puis l’indépendance en 1844 comme le reste de l’île ; elle compte désormais 3,6 millions d’habitants !

Je vous recommande de visiter la zone coloniale de la ville, où l’on peut voir des bâtiments très anciens (plus de 500 ans) et ressentir l’ambiance de ce passé colonial. Le reste de la ville a peu d’intérêt il me semble, et c’est une exploration facile à faire à pied ; la circulation peut être infernale en dehors de cette zone d’ailleurs, nous avons pu en faire l’expérience à notre arrivée.

Nous quittons notre appartement et marchons sur les étroits trottoirs de la Calle Padre Bellini, des maisons peintes en blanc se succèdent, avec ici et là des bougainvillées en fleurs.

republique dominicaine santo domingo

et faisons un arrêt non prévu à la Quinta Dominica, une ancienne maison du début du XVIe siècle qui faisait partie d’un monastère du couvent des dominicains reconvertie en centre culturel, où une exposition de peinture avait lieu. Les cellules des moines sont devenues plus tard des logements pour les étudiants de la première université de la ville, Santo Tomás de Aquino. Le but du lieu, depuis 2004, est de propager la culture, l’art, l’éducation, l’histoire.

À l’arrière, un charmant jardin offre un peu d’ombre et de fraîcheur aux visiteurs.

quinta dominica santo domingo

quinta dominica santo domingo

Quinta Dominica – 202 Calle Padre Bellini – Entrée libre
Site Web : https://quintadominica.com/

À quelques pas, nous admirons l’église du couvent des dominicains, qui a été bâti en 1510, selon la volonté du père Bartolomé de las Casas. Ce dernier est le célèbre défenseur des Indiens, il dénonça d’ailleurs les atrocités que les Espagnols ont perpétré à leur endroit. Dans la chapelle du zodiaque, la voûte sculptée est couverte de représentations astrologiques et mythologiques. Vous reconnaîtrez peut-être Pie V sur l’une des peintures sur les murs. On peut ensuite se promener dans le cloître, qui est reconstruit de façon moderne autour d’un beau jardin.

eglise dominicain saint domingue

eglise dominicains santo domingo

eglise saint domingue repdom

couvent dominicains santo domingo

Convento de la Orden de los Predicadores – angle rue Bellini et Duarte – Tarif adulte : 60 RD$

Nous avons trouvé très intéressante la visite de la Casa del Tostado, et je vous conseille d’ailleurs peut-être de commencer par ce lieu pour mieux comprendre la vie à Santo Domingo au XIXe siècle. Dans cette ancienne maison en pierre du XVIe siècle, construite pour l’écrivain Francisco de Tostado. C’était l’une des premières constructions insérant le style gothique tardif, dont on voit un détail dans cette joie fenêtre près de l’angle, ce qui est assez unique dans cette région. Il y vécut avec sa famille de nombreuses années.

casa tostada santo domingo

saint domingue casa del tostado

À l’intérieur sont exposés des reconstitutions de pièces, avec du mobilier d’époque ; c’est dans ce musée de la famille dominicaine qu’on verra aussi différents tableaux, pièces de vaisselle, céramiques, dessins. La demeure a été restaurée en 1977 pour lui redonner son allure d’origine, qui avait pas mal évolué après l’occupation par des familles successives. C’est le pari réussi de montrer comment vivaient ces familles, en maintenant vivantes les valeurs culturelles du pays.

musee casa tostado santo domingo

casa tostado musee saint domingue

Casa del Tostado – Casa de la Familia dominicana – angle rues Padre Bellini et Arzobispo Merińo – Tarif adultes : 100 RD$ (Ouvert de 10 h à 18 h – fermé le lundi)

En face du couvent, on remarque une jolie petite place ombragée avec une statue, il s’agit de Juan Pablo Duarte, le « père de la Patrie ».

santo domingo

L’un des incontournables de Santo-Domingo, c’est bien sûr sa cathédrale ! Sa particularité est d’avoir été la première cathédrale des Amériques. Construite en calcaire corallien, elle a assez bien résisté aux différents tremblements de terre ainsi qu’aux ouragans qui se sont produits sur l’île. Elle est assez massive et trapue, mais sa façade principale (en photo ci-dessous) diffère du reste, avec son style plateresque très ouvragé. On distingue, en bas sur le côté droit, les emblèmes des rois et reines de Castille ; sous le fronton triangulaire, une belle frise sculptée d’angelots. En fait la cathédrale ne fut jamais vraiment achevée, car l’Eglise et les colonisateurs préféraient consacrer leur argent au Mexique, ce qui était beaucoup plus rentable. On remarquera donc un campanile en brique, pas très chouette, en guise de clocher …

saint domingue cathedrale

cathedrale santo domingo santa maria minor

santo domingo cathedrale portail

A l’intérieur, il suffit de se laisser porter par l’audio guide, car devant chaque point d’intérêt se trouve un numéro que vous tapez sur le boîtier pour écouter sa description (dans la langue de votre choix). L’édifice est organisé en trois vastes nefs, mais il n’y a pas de transept. Se succèdent sur les côtés différentes chapelles, chacune ayant un plafond à la décoration différente.

Jusqu’en 1992 étaient conservés ici les restes de Christophe Colomb, mais ils ont été déplacés dans le Faro a Colón, un monument grandiose situé à l’extérieur de la ville. Il existe une crypte consacrée à la famille de l’explorateur, mais elle est fermée au public.

republique dominicaine cathédrale

saint domingue cathedrale

Bon à savoir ⇒ l’entrée se trouve côté rue Isabela la Catolica (la rue située à l’arrière de la cathédrale) ; entrez par la petite grille, et le guichet se trouve sur la gauche.

Cathédrale Santa Maria la Menor – Calle Isabel la catolica – Ouvert pour les visites du lundi au samedi de 9 h à 16 h – Tarif : 80 RD$ avec un audioguide

Après le déjeuner (voir adresse en fin d’article), nous avons rejoint le surplomb de l’embouchure de la rivière Ozama, pour nous promener sur cette grand esplanade gazonnée où se trouve la forteresse du même nom. Comme vous le voyez, même si elle est complètement vide à l’intérieur, elle a conservé son apparence de l’époque, avec ses créneaux et ses murs épais ; construite entre 1502 et 1505, elle servait à protéger la ville côté mer.

forteresse ozama santo domingo

À l’entrée, on remarque cette imposante statue contemporaine en bronze représentant don Gonzalo Fernandez de Oviedo, gouverneur de la forteresse entre 1533 et 1577. Ce personnage, défenseur convaincu de la colonisation et de la domination des Indiens, célèbre premier chroniqueur des Amériques, ne m’est pas très sympathique …

fortaleza ozama statue oviedo

Je vous conseille de grimper au sommet de la forteresse pour avoir une vue sur les remparts, les plateformes de tir et la rivière d’un côté, et de l’autre, sur la massive poudrière (polvorin), aux murs très épais de trois mètres, bien isolée du reste, construite en 1750.

forteresse ozama santo domingo

poudriere forteresse ozama

Fortaleza Ozama – Calle de las Damas – Ouvert tous les jours de 9 h à 17 h – fermé le lundi – Tarif adulte : 70 RD$

La Calle de las Damas fut la première rue tracée dans la zone coloniale ; on peut y voir entre autres la dernière résidence de Christophe Colomb, qui vécut ici entre août et septembre 1504. D’autres demeures seigneuriales se succèdent, certaines ont un panneau qui permet d’en savoir plus sur leur histoire.

santo domingo calle las damas

Voici le sanctuaire ou « Panteón de la Patria« , une ancienne église jésuite construite à partir de 1714. Lorsque les pères jésuites furent expulsés en 1767, le lieu connut plusieurs affectations : entrepôt pour le tabac, lieu de réunion, puis théâtre jusqu’en 1918. C’est en 1958 que Trujillo décida d’en faire un panthéon, hommage aux héros de la République ; il y a sur place 47 tombes, dont 28 sont encore vides. La flamme permanente, au centre, symbolise la mémoire toujours vivante de ces personnages.

santo domingo panteon de la patria

panteon de la patria santo domingo

En face du panthéon se trouvent des maisons très anciennes, qui ont été regroupées pour créer un hôtel de luxe, l’Hodelpa Nicolás de Ovando (il est possible de boire un verre dans le bar à l’intérieur, même si on n’est pas client).

Bon à savoir à midi, se tient la relève de la garde, au son de l’hymne national … à voir ! (sauf le lundi)

Panteón de la Patria – Calle de las Damas – Ouvert tous les jours de 8 h à 18 h (le lundi de 12 h à 18 h) – Gratuit

Sur le côté de cette ancienne église se trouve un petit square, la place Maria de Toledo qui rappelle donc la mémoire de celle-ci ; c’était l’épouse du vice-roi Diego Colón et la nièce de Ferdinand d’Aragon. C’est une véritable pionnière car c’est la première femme à avoir accompagné son mari au nouveau monde (elle arriva ici avec un groupe d’autres femmes espagnoles en 1509). C’est sur cette petite place que se déroule le marché aux puces le dimanche.

saint domingue plaza maria de toledo

Une autre construction à remarquer, c’est l’ Ambassade de France, ancienne maison d’Herman Cortes, célèbre conquistador, qui hélas ne se visite pas. Dans cette maison du XVIe siècle, ce personnage prépara son expédition à Cuba, puis au Mexique. Celle-ci a déménagé récemment (en 2021) pour rejoindre le quartier Piantini, dans un immeuble bien plus moderne !

calle de las damas ambassade france republique dominicaine

Un peu plus loin, on remarque la capilla de los Remedios, une chapelle en brique, qui fut construite en 1541 par don Francisco Davila, un des hommes les plus riches de la ville et conseiller de la couronne d’Espagne ; elle servait de chapelle privée pour quelques familles nobles pendant la période coloniale. Tombée en ruines, elle fut restaurée en 1884. Elle n’est hélas ouverte qu’assez rarement, pour des concerts ou des expositions temporaires.

chapelle remedios saint domingue

C’est au bout de cette rue qu’on trouve le Museo de las Casas Reales, que nous avons visité. Celui-ci est aménagé dans deux grands palais qui étaient à l’origine le siège des institutions royales, c’est pourquoi il est baptisé « musée des maisons royales ».

museo casas reales saint domingue

Au-dessus du portail d’entrée, on remarque une très belle fenêtre de style plateresque, décorée des trois blasons de Carlos V, de l' »isla española, et de la ville. Juste après avoir franchi le portail, c’est Maximilien de Habsbourg ou plutôt son armure qui nous souhaite la bienvenue … il avait décidé d’épouser la duchesse Anne de Bretagne, mais le mariage fut annulé sous la pression de Charles VIII.

saint domingue casa de las reales

Dans une des premières salles, on voit dans quelques vitrines des maquettes des trois premières caravelles de Christophe Colomb (la Pinta, la Niña, la Santa Maria), ainsi que, sur un tableau, une grande carte lumineuse figurant le parcours de ses quatre voyages en Amérique.

museo casas reales santo domingo

museo de las casas reales saint domingue

Au premier étage on admire une belle collection d’armes (fusils, arquebuses arabes, casques, sabres, lances, etc … ) et le salon des gouverneurs, au beau plafond et plancher de bois. Une série de portraits montre les rois successifs d’Espagne. Dans d’autres salles sont exposés du mobilier, des pièces en porcelaine, poteries espagnoles, maquettes, estampes …

saint domingue salon gouverneurs

Museo de las Casas Reales – Ouvert du mardi au dimanche de 9 h à 17 h – (fermeture à 16 h le dimanche) – Tarif : 100 RD$ avec audioguide

Nous sommes allés ensuite sur la Plaza de España, une grande esplanade à niveaux et larges escaliers

republique dominicaine santo domingo

Du fleuve, on accède à l’Alcazar de Colomb en passant par cette Puerta del Mar (ou Puerta San Diego) édifiée en 1540, avec un superbe écusson sculpté représentant les armes de Charles Quint : aigle à deux têtes et le blason de la maison d’Augsbourg.

blason puerto del mar santo domingo

Au rez-de-chaussée, le plafond est orné de poutres peintes, avec des têtes de monstres. De vieux meubles coloniaux, armures, céramiques, tables en bois sculpté …

republique dominicaine santo domingo

alcazar de colon santo domingo

Au premier étage, on découvre la jolie loggia à arcades avec vue sur le fleuve et son estuaire. En observant le balcon de pierre, on distingue des coquillages, car il est en pierre corallienne.

santo domingo alcazar de colon

Sur une table, est exposée une maquette de la Santa Maria, la troisième caravelle de Christophe Colomb.

saint domingue republique dominicaine

À droite sur la photo ci-dessous, ce tableau représente Diego Colón avec son fils.

santo domingo republique dominicaine

Alcázar de Colón – Plaza de España – Ouvert du mardi au dimanche de 9 h à 17 h (16 h le dimanche) – Tarif adulte : 100 RD$ avec audioguide en français

En nous éloignant de l’Alcázar de Colón, nous passons devant la Casa del Cordón, dont on remarque la porte magnifique. C’est l’une des premières maisons construites en pierre des Amériques (calcaire), construite pour le basque Francisco Garay , ami proche de l’amiral Christophe Colomb, qui a commandé le magnifique cordon franciscain au linteau de la façade, et ce beau portail sculpté en anse de panier. Il fut momentanément gouverneur de la Jamaïque, mais les expéditions qu’il a tentées se sont soldées par des échecs (Mexique, Floride …), ce qui le rendit aigri et dépressif. Il paraît que Diego Colón et son épouse Maria de Toledo y ont séjourné pendant la construction de leur Alcazar.

saint domingue casa del cordon

Casa del Cordón (Banco Popular) – angles calle Isabel la Católica et calle Tejera – ne se visite pas

Nous terminons notre tour de la ville de Santo Domingo par le monastère San Francisco … ou plutôt les ruines de celui-ci. Il s’agit du premier monastère du « Nouveau Monde », dont la construction a commencé en 1508. L’église, elle, est plus tardive, elle date de 1544. Il a eu la vie dure, à commencer par l’anglais Francis Drake qui avait saccagé la ville y compris ce lieu, puis de deux tremblements de terre. Il fut donc abandonné en 1795 mais de plus, les canons français l’ont encore abîmé davantage … et en plus il servit de carrière lors de l’occupation haïtienne ! Un cyclone violent, en 1930, paracheva la détérioration et il n’a guère bougé depuis. L’ensemble est assez hétéroclite, enfin d’après les vestiges qu’on peut encore voir.

santo domingo monastero san francisco

Monasterio San Francisco – angle Hostos et Tejera – accès à l’extérieur gratuit

Autre ruine non loin du monastère, celles de l’Hospital de San Nicolás de Bari, construit de 1503 à 1508. C’est Don Nicolas de Ovando, le gouverneur de l’île, qui a décidé de le faire construire, ainsi que son église de pierre. Il a cessé son activité au milieu du XVIIIe siècle. On y retrouve des influences gothiques mais aussi Renaissance.

monastere san francisco santo domingo

santo domingo monastere

saint domingue monastere san francisco

Hospital de San Nicolás de Bari – calle Hostos, angle avec Luperón, à côté de l’église Altagracia – Gratuit

Vous pouvez rentrer par la rue Hostos et ses maisons colorées … où parfois un drapeau de la République Dominicaine est accroché au balcon.

republique dominicaine santo domingo

Où boire un verre ?

Voici un lieu que je conseille en soirée, pour boire quelques cocktails à base de sucre de canne ou de rhum, et des tapas délicieuses, plateaux de fromages. Le petit « plus » si l’on s’installe en terrasse, c’est cette vue superbe sur la cathédrale, bien éclairée. Bref, la Casa del Ron, on valide !

bar cocktails casa del ron santo domingo

Casa del ron – 204 Calle Arzobispo Meriño – ouverture à 17 h 30 du lundi au jeudi – à 16 h 30 le samedi – à 15 h 30 le dimanche

Où manger ?

La cafétéria – restaurant El Conde a un emplacement de choix, directement sur el Parque Colón, cette place majestueuse près de la cathédrale. Si l’intérieur design est très chouette, je vous conseille tout de même de vous installer en terrasse si possible, pour observer l’animation de la place et l’ambiance de Saint-Domingue : cireurs de chaussures, vendeurs de tickets de loterie, … À la carte, salades, burgers, sandwiches, jus frais et bien sûr des bières bien fraîches.

el conde santo domingo restaurant

el conde santo domingo

Cafeteria restaurant El Conde – Calle El Conde 111

J’espère que cet article vous sera utile pour une prochaine visite de Saint-Domingue en République Dominicaine ? Sur la photo ci-dessous, j’ai choisi de vous montrer le Parque Colón, où on reconnaît la statue de Christophe Colomb ; cette oeuvre en bronze de l’illustre explorateur a été réalisée par le sculpteur français Ernest Guilbert et date de 1887.

saint domingue republique dominicaine

5 réponses sur « Santo Domingo »

Merci pour ce bel article et pour les superbes photos.
Est-il possible de faire une visite de cette île au travers d’un voyage linguistique?
Si oui, quelles sont les diverses possibilités?
Merci d’avance

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