Les plus assidus d’entre vous auront sûrement remarqué que j’avais profité d’une escapade parisienne récemment, et que j’avais pu découvrir à cette occasion un très bel hôtel 4 étoiles situé à Saint-Germain des Prés. C’est un quartier prisé par les touristes, connu pour ses boutiques élégantes mais aussi pour l’église médiévale du même nom, la plus ancienne de Paris.
Situé dans un immeuble de pierre à la façade sobre, rue du Cherche-Midi, l’hôtel La belle Juliette , réhabilité par Vincent Bastie, est l’endroit idéal pour séjourner dans ce charmant quartier. C’est l’un des hôtels du groupe Hôtels Paris Rive Gauche, de Corinne et Pascal Moncelli.
A l’entrée, la réception, discrète mais élégante, avec ce comptoir et bureau tout en courbes.
Sur les murs du bel escalier se déroule un panoramique conçu par la décoratrice Anne Gelbard, qui développe un paysage comme des fenêtres ouvertes vers l’extérieur.
Dans le bâtiment classique, côté rue, se trouve la partie « la vie Parisienne », avec 34 chambres. Une nouvelle aile contemporaine, « l’Abbaye aux Bois », côté jardin, propose 11 chambres de 19 à 46 m², dont une suite et trois duplex. Voici un aperçu des chambres que j’ai pu visiter :
La chambre
À la Belle Juliette, chaque étage a été repensé par Anne Gelbard pour qu’ils racontent, à leur façon, une partie de l’histoire de cette animatrice du principal salon littéraire sous Napoléon, grande amie de Chateaubriand.
J’étais installée au premier niveau, dédié à Madame Récamier et Madame de Staël … une chambre supérieure de 19 m², côté rue, mais la qualité de l’isolation et le faible trafic dans la rue font que je n’ai nullement été importunée par le bruit. L’immense lit de 180 x 200 cm était bien moelleux et confortable ; le matelas est fabriqué à la main par la compagnie Hypnos, qui fournit la cour d’Angleterre …. son brevet de fournisseur officiel est un gage de qualité et de confort ! Les petites liseuses sur la tête de lit procurent un éclairage suffisant pour lire.
Dans le meuble en face, à gauche un petit réfrigérateur et un coffre-fort (qui peut convenir à des ordinateurs 13 pouces), il y a également une machine Nespresso et quelques capsules. Au centre, une télévision connectée (à utiliser avec ChromeCast ou AppleTV, pour voir tous vos programmes préférés à l’aide de votre tablette ou smartphone), et à droite un autre placard qui fait office de penderie, où se trouvent les peignoirs, chaussons et sèche-cheveux.
Toutes les chambres ont du parquet au sol, avec des couleurs et bois qui peuvent varier … mais pas de moquette ! Bon à savoir pour les personnes allergiques aux acariens. Les tables, bureaux et chevets ont été dessinés par la décoratrice.
Les produits de toilette à base d’huile d’argan m’ont complètement satisfaite, mais sachez qu’ils seront remplacés très bientôt par une gamme spéciale hôtellerie concoctée par Phytomer, ce qui fait sens puisque c’est cette marque que l’on retrouve dans le Spa de l’hôtel. La cabine de douche est spacieuse, ce qui est agréable, mais j’ai surtout apprécié la petite coiffeuse près de la fenêtre, vraiment très appréciable pour se maquiller en lumière naturelle.
Le spa
Après m’être vêtue du peignoir disponible en chambre, direction le sous-sol (accès facile avec l’ascenseur) pour profiter d’une bulle de bien-être sur 80 m² … on y trouve un petit bassin de nage (eau chauffée), un hammam, mais aussi deux cabines de soins (à réserver à l’avance).
Les soins et massages sont prodigués avec la gamme made in Bretagne Phytomer, qu’on n’a plus à présenter !
Le petit-déjeuner
C’est autour d’un buffet que les hôtes de La belle Juliette se retrouvent, plus ou moins tôt le matin, avant de démarrer une grande journée de loisirs ou à but professionnel. J’ai choisi de m’installer dans la salle vitrée très lumineuse, avec ce beau parquet en chêne brut, bien que plus froide en cette saison (février) … mais des petits plaids sont mis à dispo si on en a besoin ! J’ai apprécié la vue sur le jardin et la terrasse mi-paysagée, mi-abritée, et la perspective sur le bâtiment de la congrégation lazariste de la mission (dont l’entrée se trouve Rue de Sèvres). Cela m’a donné très envie de revenir aux beaux jours …
Cette fois-ci je n’ai pas ajouté à mon assiette des plats salés, mais il y a bien sûr, gardés bien au chaud, des oeufs brouillés, du bacon et des saucisses. Les viennoiseries (en petit format) sont bien croustillantes et fraîches, et le thé Richard « breakfast » assez fort pour me réveiller. En plus de ma tartine de pain frais, avec option beurre demi-sel, j’ai ajouté une belle tranche de cake, qui se marie très bien avec les confitures Lucien Georgelin, une marque que j’achète régulièrement à la maison, et dont la pâte à tartiner est vraiment délicieuse.
Le goûter
C’est dans le salon de musique que je me suis rendue pour un afternoon tea bien mérité, après pas mal de pas dans les arrondissements de Paris ! C’était l’occasion de consulter la carte des plaisirs sucrés qui est bien tentante.
Tartelette au citron, cookie aux noisettes, cakes, madeleines au miel, brownie tout fondant, et le Saint-Honoré du Clos … difficile de choisir !
J’ai choisi la tartelette au chocolat grand cru, et je n’ai pas eu tort … elle se mariait très bien avec le thé cyan origine Vietnam de la marque « 88 thés« . Il y a à la carte pas mal d’autres thés, qu’on aime le vert, le noir ou le blanc, les classiques comme l’Earl Grey ou les pure origine. 88 thés est une petite entreprise d’importation et vente qui mise sur la découverte des thés de terroirs d’altitudes et de forêts. Une infusion exclusive créée pour la Belle Juliette est aussi proposée, en version bio, à base de citronnelle et de boutons et pétales de rose de Damas.
Cette pause gourmande m’a également donné l’occasion de découvrir les jus « Les Vergers de la Silve« , produits en Anjou, par une famille qui cultive la pomme depuis quatre générations. Là encore c’est un produit de grande qualité, et je n’ai pas regretté mon choix de la version mariée à la fraise.
La formule teatime avec une pâtisserie, une boisson chaude et une boisson fraîche est à 25 €.
⇒ Le bar est ouvert du lundi au samedi de 16 h à minuit et le dimanche de 14 h à 21 h.
Le clos Belle Juliette
Vous pouvez y prendre un verre autour du très joli bar, bien achalandé, ou choisir parmi l’offre de snacking chic par l’auvergnat François Gagnaire, chef étoilé installé quelques encablures plus loin, dans la même rue. Cela complète très bien l’offre déjà conséquente de vins et de cocktails.
Anne Gelbard a mélangé les références au premier Empire et à ses propres créations dans un voyage original : matières nobles, meubles classiques revisités … des photographies contemporaines sont disséminées dans le Clos Belle Juliette, mais aussi aux étages.
Il n’est pas nécessaire d’être client de l’hôtel pour venir passer un bon moment entre amis, vous serez les bienvenus même si vous êtes de passage. Le Chef d’Anicia a mis au point un menu proposant des tartines et planches de charcuterie ou de fromage, mais aussi des salades (concombre, menthe et crème légère, salade chèvre chaud ou encore « bowl » pêcheur). Vous pourrez y retrouver les pâtisseries que j’ai évoquées dans le teatime.
Il est déjà le moment de partir … comme d’habitude, un petit film résume mon séjour … Merci à Éric et à toute son équipe pour leur accueil !
Chambre 101 – Catégorie Supérieure
Hôtel & Spa La Belle Juliette ****
92 rue du Cherche-Midi
75006 Paris
Site Web : https://www.hotel-belle-juliette-paris.com/
* INVITATION *
Ce petit déjeuner me donne trop envie !!! Je baaaave …
très belle adresse, merci de l’info, toujours au top