J’aime revenir de temps en temps dans des quartiers authentiques de Paris, peut-être moins chics, mais avec une telle personnalité …. comme Pigalle.
Vous avez peut-être entendu parler de l’ouverture de ce nouvel hôtel de 40 chambres installé rue Frochot, qui devient le théâtre d’une multitude de collaborations artistiques tout au long de l’année. C’est l’agence Festen et ses architectes Charlotte de Tonnac et Hugo Sauzay qui ont redonné vie à cet espace classique, en mettant en valeur les structures d’origine. Le pari d’un brassage culturel qui me semble fort réussi.
Je grimpe grimpe grimpe les escaliers jusqu’au sixième étage dans ce bel escalier de bois …. (rassurez-vous il y a un ascenseur qui fonctionne parfaitement).
Ma chambre est toute blanche, douillette, avec un lit assez haut, à la couette confortable, aux oreillers d’un coton blanc immaculé … Le parquet d’origine réchauffe l’ensemble.
Chaque chambre est différente et décorée d’élements d’époque ayant trait au quartier de Pigalle ou à la musique (anciens disques ou affiches de concert d’époque …) ainsi que de photographies (de femmes) d’Antoine Legrand.
Sur la table je peux écouter la playlist concoctée par Victor Kiswell avec l’Ipad et le sound system.
Lors de ma toilette j’ai testé et aimé les produits de la marque « Le Labo« , pas trop parfumés et de grande qualité. Celle-ci fut créée par Edouard et Fabrice, originaires du quartier mais globe-trotters dans l’âme. Il s’agit de gros contenants à pompe, là aussi un bon point.
J’ai fait un excellent somme, aucun bruit grâce aux fenêtres équipées de double-vitrage.
Dans le petit mini-bar, des boissons classiques mais aussi la bière locale, la Petite Pigalle, brassée pas très loin, dans le XVIIIème arrondissement. J’y ai goûté au bar et elle est fort bonne !
Au sous-sol, un beau juxe-box d’origine, où on peut glisser une pièce en allant aux toilettes …. ou au fumoir.
Au rez-de-chaussée, pardon, le groundfloor … dans une ambiance à la fois contemporaine et vintage, on travaille sur la table de marbre, on boit un verre dans les fauteuils confortables, on peut déjeuner aussi, le soir écouter des DJ’s, ou voir Anna sur la barre de pole dance,. Les dessins du graphiste Jean André apparaissent ça et là, gourmands ou coquins. J’ai beaucoup aimé les beaux bouquets de Muse le fleuriste-styliste qui fournit le Pigalle, dans ces beaux vases anciens chinés, qui datent des années 30 80.
Je ne peux hélas vous donner mon avis sur le petit-déjeuner 🙁 ni sur le restaurant n’ayant pas testé. C’est Camille Fourmont qui est derrière les fourneaux.
L’hôtel Le Pigalle est une halte confortable très bien placée puisqu’il se situe à deux pas de la station de métro …. Pigalle.
Brunch le dimanche (32 €) à partir de 11 heures par Alix Lacloche, chef itinérante franco-américaine.
Chambre 64
LE PIGALLE PARIS
9 rue Frochot
75009 Paris
Téléphone : 01 48 78 37 14
Site Web : http://lepigalle.paris
* INVITATION *
3 réponses sur « Paris : Le Pigalle »
c’est particulier comme style de déco mais j’aime bien la table fleurie sur la photo !
Le style a l’air très sympa pour cet hôtel qui joue à fond la carte du quartier! 😉
Je suis déjà allé au Grand Pigalle Hotel un peu plus bas dans la rue, mais pas encore essayé son voisin … ça a l’air pas mal !