Après vous avoir emmenés avec moi dans le quartier Ropewalks de Liverpool, je tenais à vous montrer également les nombreux musées dont dispose la principale ville du comté du Merseyside.
Côté budget, quasiment tous ceux que je vous présente ici sont gratuits, (avec une donation recommandée mais c’est up to you ) … seul le Beatles Museum a une entrée payante. La culture est donc ouverte à tous sans ségrégation aucune, il serait dommage de ne pas en profiter.
Commençons par les amoureux des arts, avec des musées traditionnels et d’autres plus modernes.
La Walker Art Gallery, qui a ouvert en 1877, renferme la plus importante collection d’art du Royaume-Uni en dehors de Londres ; elle porte le nom de son mécène, Andrew Barclay Walker, ancien maire de Liverpool et riche brasseur. Ce beau bâtiment de style néo-classique est situé dans St George’s quarter.
Dans ce superbe musée, on admire sculptures, peintures et objets d’art décoratif datant du XIIIe siècle à nos jours.
Dans la partie arts décoratifs au rez-de-chaussée, j’ai beaucoup aimé les deux vitrines consacrées à des robes brodées des années 1920 à 1940, qui appartenaient à de riches femmes ayant une vie sociale importante et des invitations à de nombreux cocktails et soirées … en tout, quatorze merveilles ornées de perles, sequins … parfois réalisées en France et exportées partout en Europe. Quelques unes ont appartenu à l’héritière Jane Moreton, fille d’un officier en chef du Titanic ; elle fut mariée à un homme d’affaires très riche.
On monte ensuite le bel escalier monumental pour explorer les salles consacrées à la peinture (mais quelques sculptures y sont montrées aussi). Elles sont regroupées par époque, de la période médiévale et Renaissance à la peinture britannique contemporaine, en passant par les oeuvres de quelques peintres flamands du XVIIe siècle, l’époque victorienne et quelques impressionnistes (Monet, Degas, Cézanne). C’est une visite que je recommande aux passionnés de peinture classique, mais c’est un musée pas très adapté aux enfants.
William Brown St – ouvert du mardi au dimanche de 10 h à 17 h
J’ai rejoint un des campus universitaires pour voir le modeste Victoria Gallery & Museum (VG&M), dont seule la « gallery » est visible actuellement, hélas. Des travaux sur le toit de l’édifice empêchent pour le moment la visite de la partie musée qui se trouve au 2e étage. Ce très beau bâtiment en briques rouges a été terminé en décembre 1892 (c’était l’un des premiers du campus universitaire) et était destiné à héberger l’école des Arts ainsi que la bibliothèque, et des espaces communs pour les étudiants et les enseignants.
Le sublime hall est de style néo-gothique et était fait pour impressionner les visiteurs ; les grands lustres rappellent qu’au moment de la construction, l’électricité n’était pas encore très répandue, nouvelle et plutôt chère ; elle arrivera une dizaine d’années plus tard ici. Par ailleurs, pour chauffer la grande pièce, la grande cheminée était bien utile … Les colonnes sont couvertes de céramiques aux très beaux motifs végétaux.
J’ai pu découvrir dans l’une des salles le travail de l’ornithologue-dessinateur-peintre animalier du XIXe siècle, Jean-Jacques Audubon ; il a étudié et dessiné des centaines d’espèces d’oiseaux et mammifères pour illustrer une encyclopédie qu’il a ensuite fait éditer (« birds of America« ) et vendu sur souscription. Un film est projeté aux visiteurs pour connaître sa vie et ses oeuvres.
Voici le couloir du premier étage, et la belle cheminée en bois sculpté dans une des pièces d’exposition. Le parquet est magnifique !
Une autre pièce est consacrée à des objets d’art décoratif, plusieurs éléments en porcelaine, céramique ou argent : services de table, vases, etc … à gauche sur la photo ci-dessous, un gros plan des décors sur les colonnes qu’on retrouve dans cette pièce ainsi que dans le hall d’entrée. Elles ont fait l’objet d’une restauration / nettoyage, car avec le chauffage par les cheminées, une bonne couche de saleté c’était infiltrée dans ceux-ci !
Par ailleurs, j’y ai vu une très chouette exposition sur les croisières Cunard, dont le siège est à Liverpool. Elle regroupe de superbes affiches de l’âge d’or de ces croisières de luxe où tout était tellement chic : les tenues des passagers, les menus … j’aurais adoré vivre un moment à bord de leurs paquebots pour un beau voyage transatlantique !
Victoria Gallery & Museum – Ashton street – Gratuit – Ouvert du mardi au samedi de 10 h à 17 h
Si vous êtes déjà allés à Londres, vous connaissez sans doute, ou avez déjà visité, la Tate Modern sur la rive droite de la Tamise, ou la Tate Britain sur la rive gauche. Depuis 1988, Liverpool a sa Tate Gallery, où l’on découvre principalement des artistes d’art contemporain, sur trois niveaux. Les oeuvres sont plutôt exposées par thématique plutôt que par mouvement ou génération, contrairement aux musées classiques montrés plus haut. Certaines expositions (comme celle consacrée à Turner x Lamin Fofana lors de ma visite) peuvent être payantes (£10).
J’ai pu y voir une exposition sur la démocratie, comprenant des tableaux mais aussi des vidéos, exposant des points de vue allant de l’extrême gauche à l’extrême droite …
Ideas Depot est une exposition intéressante, il s’agit d’oeuvres ou d’objets choisis par des élèves des écoles primaires de Liverpool dans le stock (conséquent) de la Tate pour être montrés au public. C’est très varié et rafraîchissant …
Ces expositions sont en cours jusqu’au 15 octobre 2023.
En parallèle, une exposition « uMoya, the sacred return of lost things » était également présente dans quelques salles, dans le cadre de la 12e biennale d’art de Liverpool (jusqu’au 17 septembre 2023) avec plusieurs artistes participants : Fátima Rodrigo Gonzales, Francis Offman, Gala Porras-Kim, Guadalupe Maravilla, Lubaina Himid, Nolan Oswald Dennis, Pamela Phatsimo Sunstrum, and Shannon Alonzo.
Bon à savoir ⇒ un café se trouve au rez-de-chaussée, jouxtant la boutique ; vous pourrez y faire une pause entre deux visites.
Tate Liverpool – Royal Albert Dock – Gratuit – Ouvert tous les jours de 10 h à 17 h 50
À l’extérieur de la Tate Gallery, vous ne manquerez pas de remarquer des rochers de couleur empilés les uns sur les autres sur une hauteur de dix mètres. Cette sculpture du suisse Ugo Rondinone, la « Liverpool Mountain » est la première de l’artiste au Royaume-Uni. J’avais pu en voir une assez similaire dans la ville de Miami en Floride.
Dans l’idéal, dès votre arrivée, je vous conseillerais de commencer par une visite du Museum of Liverpool, pour apprendre tout ce qui concerne la ville de Liverpool, des origines jusqu’à nos jours … C’est un musée très complet et les salles sont spacieuses, la muséographie dynamique et contemporaine.
De l’extérieur, on admire déjà l’architecture du lieu, qui est très futuriste … c’est le cabinet d’architectes 3XN qui est responsable de ce design, pour un projet qui a coûté 72 millions de livres sterling. A l’intérieur, sur 8000 mètres carrés, on découvre environ 6000 objets …
Au rez-de-chaussée, outre la boutique et l’accueil, on peut découvrir la vie des docks au XIXe siècle, dans la partie « Dock People » ; c’est une partie très importante de l’nistoire de Liverpool et je vous recommande de visiter cette expo du musée. Si vous venez avec des enfants en bas âge, la partie « Little Liverpool » est faite pour eux (enfants en dessous de six ans).
Au premier étage se trouve une grande salle très impressionnante, divisée en trois parties « History detectives« , « City soldiers« , et « Liverpool overhead railway« . C’est à ce niveau qu’on découvre le passé de Liverpool, à travers son industrie, ses transports …
Au deuxième et dernier étage on trouve l’une des lambananas, en version « super » 🙂
Ces « Lambananas » font maintenant partie de l’héritage visuel de Liverpool … plusieurs sont disposées devant le musée, mais cette « Mandy », puisqu’elle s’appelle ainsi, est une version de luxe, toute couverte de mosaïque colorée. Pendant votre séjour vous croiserez ces drôles de sculptures mi-agneau mi-banane (d’où le nom), de différentes tailles et différentes couleurs. C’est l’artiste japonais installée à New York, Taro Chiezo qui en a eu l’idée, utilisant l’histoire des docks où transitaient pas mal de cargaisons de moutons et de bananes.
La Superlambanana de Patricia Lee revêt sur son corps des mandala qui sont reliés entre eux par un ruban rouge. Elle a été achetée lors d’une vente aux enchères en septembre 2008 et donnée aux musées de Liverpool. Cette année-là, la ville était la capitale mondiale de la culture et Mandy était exposée au bout de Princess Boulevard.
Le niveau où se trouve « Wondrous place », « The People’s republic », la « Skylight gallery » est très intéressant. L’exposition Wondrous Place expose tous les talents de la ville, que ce soit dans les domaines de la musique, du sport, du cinéma ou de la télévision. Je ne savais pas que « MelanieC » des Spice Girls (Sporty Spice) était de Liverpool (ou tout comme, elle est en effet née à Whiston, pas très loin. On peut voir l’un de ses costumes de scène dans une vitrine.
The People’s republic n’est pas moins intéressante, elle met en avant les gens ordinaires de Liverpool, à travers différentes histoires et identités, et les changements drastiques de la ville au cours des 200 ans écoulés.
On peut y voir aussi (à droite sur la photo ci-dessous) une réplique d’une des sculptures des liverbirds qui sont au sommet de chaque tourelle du Liver building. Comme les originaux, elle mesure 5 mètres et demi et j’ai appris que ces symboles allégoriques ont été imaginés par Carl Bartels, un sculpteur allemand naturalisé et marié à une anglaise ; il fut emprisonné sur l’île de Man pendant la guerre pendant la première guerre mondiale, puis forcé de retourner dans son pays natal ensuite … il faudra des années avant qu’il ne puisse retourner en Angleterre rejoindre son épouse.
Depuis ce niveau on a une très belle vue sur les « trois grâces » (le « port of Liverpool building », le « Royal Liver building », le « Cunard building ») ainsi que sur le terminal de ferry (à gauche) dont les bateaux relient l’autre rive de la rivière Mersey (pour rejoindre par exemple le musée Eureka! Science discovery, ou des destinations plus lointaines comme Birkenhead, Belfast, l’île de Man, Seacombe … Ces trois bâtiments historiques à droite sont emblématiques de la skyline liverpuldienne , tous construits au début du XXe siècle, ils sont situés au coeur du front de mer, site qui fut un temps classé au patrimoine mondial de l’Unesco, classification qui fut retirée en 2021 à la ville, à cause du surdéveloppement de son port, le nouveau stade, etc …
Liverpool Museum – Pier Head – Gratuit – Ouvert du mardi au dimanche de 10 h à 17 h – Fermé le lundi
Dans le même périmètre, cette visite peut être complétés par le musée maritime, installé dans un ancien dock en briques.
Je me suis passionnée pour l’histoire du Lusitania, un paquebot britannique parti de New York en direction de Liverpool, qui fut coulé par un sous-marin allemand en mai 1915. Il sombra en seulement un quart d’heure et plus de 1000 passagers périrent, parmi eux 128 américains. C’est l’évènement qui entraîna la mobilisation américaine contre l’Allemagne, alors qu’elle était avant plutôt neutre dans le conflit. Si l’enquête révèlera bien plus tard (en 1972) qu’en fait le navire transportait effectivement des munitions et des obus, ce que les britanniques avaient nié au départ, on est touché par les différents éléments de cette exposition, découvrant les portraits des passagers, leur histoire, et le rôle de cet évènement dans le conflit mondial.
Au deuxième étage, l’une des expositions détaille la vie à bord des navires, (« life on board« ) que l’on soit du bord des marins de bateaux marchands, ou des passagers de bateaux de plaisance. Elle couvre la période de 1700 à nos jours. Au même étage, une autre expo nous fait voyager à bord du Titanic : « Titanic and Liverpool : the untold story » : le paquebot, qui était le plus grand du monde à l’époque, était en effet enregistré à Liverpool, bien qu’il n’y soit jamais allé (il a sombré lors de son voyage de Southampton à New York en avril 1912). Il appartenait à la White Star Line (concurrente sans doute de Cunard) mais le port ici était trop petit pour accueillir un si grand bateau. Plusieurs passagers étaient originaires de la ville.
Note : si vous ne l’avez pas déjà fait, je vous conseille la visite du Museum of London Docklands à Londres, à West India Quay, qui est passionnant aussi.
Merseyside Maritime Museum – Royal Albert Dock – Gratuit – Ouvert du mardi au dimanche de 10 h à 17 h – Fermé le lundi
Le musée consacré à l’esclavage est en attente d’un nouveau lieu et il est provisoirement installé au 3ème niveau du Maritime Museum. Liverpool avait au XVIIIe siècle un essor considérable et une puissance commerciale grâce à la traite négrière, armant 130 navires négriers par an (c’était le premier en Europe), un nombre bien supérieur à celui du port de Nantes (46 bateaux en 1789), dont vous avez peut-être visité le musée à l’intérieur du château. C’est une facette sombre de l’histoire de la ville, qu’il est important aussi de ne pas oublier.
Slavery Museum – Gratuit – Ouvert du mardi au dimanche de 10 h à 17 h – Fermé le lundi
Pour les enfants et les amoureux d’histoire et d’égyptologie, une visite au World Museum, le musée généraliste vous permettra de passer un très bon moment en famille.
Dans l’atrium, un grand ptérosaure accueille les visiteurs … la visite commence ici !
Au deuxième étage, la « bug house » plaira au jeune public, pour découvrir le monde des insectes ; très traditionnel, le Clore Natural History Centre regroupe différentes variétés de coquillages, fossiles, papillons et autres éléments qu’on retrouve dans un musée d’histoire naturelle. Cet endroit est très fréquenté par les familles pendant les vacances scolaires et les week-ends !
La partie du musée que j’ai préférée est celle située au troisième étage, où de nombreuses momies sont exposées, et différents objets de l’Égypte ancienne, cette civilisation située dans la vallée du Nil. La collection impressionnante de sarcophages et momies en excellent état m’a fascinée.
Au quatrième étage, les enfants adoreront la partie consacrée aux dinosaures, une autre montrant les dangers auxquels est confrontée la planète actuellement.
Enfin, au cinquième étage, se trouvent les salles consacrées à l’exploration de l’espace, ainsi que le planetarium, dont l’accès est payant. J’ai aimé la partie consacrée à la mesure du temps, très intéressante, avec une belle collection d’horloges, montres de différentes époques.
World Museum – William Brown street – Gratuit – Ouvert du mardi au dimanche de 10 h à 17 h – Fermé le lundi
Si l’archéologie vous passionne, je vous recommande également, sur un des campus universitaires, le musée Garstang, qui est certes un peu difficile à trouver, mais dont les objets exposés sont d’un grand intérêt. Cet endroit porte le nom du professeur d’égyptologie qui a effectué de nombreuses fouilles en Egypte, et d’autres pays dans le Proche-Orient. Il en a ramené pas mal au Royaume-Uni, certaines trouvailles ont été données à ses mécènes, mais d’autres se retrouvent aussi heureusement dans cet endroit qui ne consiste qu’en un nombre réduit de salles.
John Garstang a réalisé ses fouilles entre 1902 et 1914, et l’on peut voir aussi en vitrine les carnets renfermant ses notes d’excavations et les photographies qu’il prenait de chaque objet. Cela fournit des informations intéressantes sur l’origine de ceux-ci.
The Garstang Museum of Archaeology -14 Abercromby Square – Gratuit – Attention ouvert uniquement les mercredi et jeudi de 10 h à 16 h
Pour tous ces musées dont l’entrée est libre, il est possible et même encouragé de faire une donation du montant de votre choix … ceci est possible en espèces ou en carte bancaire également.
Et enfin, comment parler de Liverpool sans parler de son héritage musical ? Dead or Alive, Frankie Goes To Hollywood, Echo & the Bunnymen, …. nombreux sont les groupes issus de la capitale du Merseyside … mais les plus connus sont bien évidemment les Beatles ! Deux musées lui sont consacrés, je n’ai vu que The Beatles Museum, dans la rue où se trouve The Cavern, le mythique club où ils ont débuté.
Difficile de rater l’entrée du musée, dans la rue étroite … sur ce bâtiment classé monument historique, toutes les fenêtres sont ornées de portraits et illustrations colorés ; sur trois niveaux, je vais déambuler dans l’une des plus grandes collections du groupe, les suivant des tout débuts à Liverpool ainsi que à Hambourg où ils sont allés plusieurs fois donner des concerts (et fait aussi un passage en prison !) … jusqu’à leur apogée et leur gloire mondiale.
Des lunettes qui ont appartenu à John Lennon (qui était très myope), un des micros utilisés pour des enregistrements … c’est un travail de longue haleine de Roag Best, qui est un collectionneur mais aussi le demi-frère du batteur original du groupe, qui fut remercié assez rapidement, Pete Best. Le père de Roag n’était autre que Neil Aspinall, le road manager et confident du groupe, sa mère, Mona, avait fondé le « Casbah Coffee Club », le premier lieu accueillant des concerts rock à Liverpool … bref, vous le comprendrez, c’est un peu une histoire de famille, et il était logique qu’il mette tous ces objets en exposition pour le public.
A l’aide d’un petit boîtier audio, on découvre l’exposition du rez-de-chaussée au deuxième étage, de façon chronologique, cela fait parfaitement sens et l’histoire est réellement passionnante. Le rez-de-chaussée explore les années 1959 à 1962, le premier étage les années 1963 à 1966, et le deuxième étage les années 1967 à 1970.
Chaque texte écouté n’est pas trop long, donc il n’y a pas de lassitude ; si vraiment vous ne voulez pas utiliser cet appareil, quelques panneaux reprennent plus ou moins les mêmes informations, en texte. Outre les objets, on peut écouter des interviews, voir des vidéos ou des extraits musicaux des Fab Four, qui est je le rappelle le groupe qui a vendu le plus de disques au monde ! (plus d’un milliard à la fin des années 80). L’analyse de leurs films est également détaillée (a hard day’s night, Help, magical mystery tour, yellow submarine et let it be).
L’exposition se termine au deuxième étage, avec la carrière des années soixante-dix et les derniers albums hippie … tout le monde se rappelle l’assassinat tragique de John Lennon à New York, Central Park.
The Beatles Museum – 23 Mathew street – ouvert tous les jours de 10 h à 17 h
Tarif adulte : £17 – Enfants 5 à 16 ans : £8.50
Site web : https://liverpoolbeatlesmuseum.com/
Cet article fait suite à une collaboration commerciale avec Visit Britain France ; je reste libre de ma ligne éditoriale.
3 réponses sur « Liverpool côté culture »
très sympa ces musées, j’aime bien celui des Beatles ! chouette
quelle offre culturelle diverse et intéressante !
dur dur de choisir parmi tous ces musées